FCSOU : « populasion bizin prend compte avant ki li trop tard »

Les membres de la Federation of Civil Service and Other Unions (FCSOU) ont réuni la presse le jeudi 12 avril afin de mettre en exergue plusieurs points d’actualités. Ils tiennent les dirigeants responsables des turbulences du secteur de travail.

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Abordant plusieurs thématiques telles que les lois du travail, Employment Relation Act et le Employment Right Act dans le secteur privé ainsi que public. « sa la loi inn fer telment di tord travailleurs » a fait ressortir Radakrishna Sadien le président de la Government Servants Employees Association (GSEA).

Il a été catégorique sur le fait que le régime actuel   a été élu selon lui sur un engagement de faire amender cette loi.  Toutefois ils disent ne pas comprendre pourquoi après trois ans aux pouvoirs, rien n’a toujours pas été fait, « eski pa enn priorite sa ? «  s’interroge-t-il. Il a également souligné la vulnérabilité des travailleurs face aux employeurs qui font la pluie et le beau depuis des années. « les employeurs trouv sa facil pu licencier, parski li conné apres li pa pu ena preuve pu li rende » 

Ce qu’ils suggèrent au gouvernement c’est de mettre en lumière l’évolution de l’amendement afin de faire taire les spéculations. « kan bill la pu rane public et eski kan bill la vini li pu ale zis dan parlement sans ki nu gagn loccasion fer commentaire dessus ?  travailleurs bizin conne cot situation la ete et bizin ena bane consultation extensive avec mouvement syndical avant finalisation » a-t-il précisé. Une lettre sera envoyée au Premier ministre dans ce sens afin d’exprimer le mettre en avant leurs inquiétudes dans cette situation en attente.

Toujours dans le même registre, il est également souligné le problème persistant concernant la privatisation de l’eau, il est d’avis que les institutions sont freinés par l’interférence politique, et avance que l’eau est un bien naturel et doit rester dans la main de la population. Les membres sont persuadés que la privatisation n’est pas dans l’intérêt public mais juste aux profits des entreprises.  « population bizin pran compte avant tro tard, zot dir pa pu privatise delo mais zot pu laisse management delo dans la main secteur privé mais ki di privatisation dir travay precaire, secteur prive pu decide ki prix li envi mete et li pa pu fer distinction si ou miser ou non, li inacceptable » a-t-il expliqué.

 

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