Fermeture d’Alteo : « L’angoisse des proches des travailleurs doit cesser »

Ashok Subron, porte-parole de l’Union of Artisans & Allied Workers of the Cane Industry, a lancé un appel aux propriétaires d’Alteo en vue de trouver un accord  « raisonnable et respectueux » pour les travailleurs.

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« L’angoisse des proches des travailleurs doit cesser », a demandé Ashok Subron.

Les employés souhaitent être transférés vers une usine sœur où leurs conditions de travail ne seront pas moins favorables, ou recevoir une compensation.

C’est devant l’usine d’Alteo, à Flacq, que les travailleurs et leur porte-parole se sont réunis ce jeudi, 4 mars, pour discuter des conditions du futur accord avec les propriétaires.

Pour rappel, le groupe Alteo a annoncé le 13 juin dernier la fermeture d’Alteo Refinery Ltd (ARL), situé à Union Flacq. La principale cause de cette fermeture était la diminution du sucre disponible pour le raffinage, qui découle de la baisse de la superficie sous cannes à Maurice ces dernières années. Avec la fermeture d’ARL, une seule raffinerie restera en opération à Maurice.

« Les travailleurs ont subi trop de tragédie. Les propriétaires doivent arrêter de se focaliser sur leur rentabilité et leur profits, mais sur la vie des travailleurs, qui est également importante. Il ne faut pas qu’un autre drame se reproduise », a soutenu Ashok Subron.

Ce dernier dénonce le fait que le ministère du Travail n’a publié aucun rapport quant à l’enquête concernant le suicide d’un employé, le 23 janvier. Agé de 41 ans, il s’était donné la mort par pendaison dans l’usine à Flacq.

Ashok Subron souhaite qu’un hommage soit rendu à cet employé.

« L’enquête a pour but de situer le contexte et la responsabilité dans laquelle un employé s’est donné la mort sur son lieu de travail. Nous demandons au ministre Callichurn de soumettre un rapport », ajoute le porte-parole.

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