Fermeture du port de conteneurs depuis hier après-midi

Alors que la menace de l’intense cyclone tropical Cilida se précisait hier après-midi et que les services météorologiques avaient émis un avertissement de classe II, le port de conteneurs a cessé ses activités. Le protocole en vigueur veut que dès que des rafales de l’ordre de 70 km/h sont enregistrées ou que les houles atteignent une hauteur susceptible de déséquilibrer les navires, les activités soient suspendues et, bien entendu, le port devra être fermé avec l’avertissement No III de cet après-midi.

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Dans la journée d’hier, des mesures de précaution avaient été prises dans le port de conteneurs. Ainsi, l’entreposage des conteneurs avait été ramené à deux niveaux, au lieu de quatre, afin de ne pas les exposer aux vents. « La situation est suivie avec beaucoup d’attention. La sécurité des employés constitue une priorité pour nous », a fait ressortir un préposé de la CHCL.

Hier après-midi, seul le vieux port était en opération, avec le débarquement des navires taïwanais, alors qu’un navire de croisière poursuivait ses activités et ne devrait quitter le quai qu’aujourd’hui. « Nous devons rester vigilants. Avec le changement climatique, la situation n’est pas la même qu’auparavant. On a constaté sur terre que des rivières peuvent subitement être en crue, mettant en danger les gens se trouvant dans les parages. Le même phénomène peut être observé en mer. C’est la raison pour laquelle nous faisons appel à la compréhension des opérateurs économiques, qu’ils s’attendent à ce que nous opérions normalement jusqu’à l’émission d’une alerte 3 », explique un dirigeant portuaire.

À l’aéroport, malgré le fait que les activités se poursuivent normalement, les autorités sont sur le qui-vive. Pas moins de 40 atterrissages et 43 départs ont été enregistrés dans la journée d’hier. « C’est la période de pointe », constate un préposé d’ATOL. « Nous pouvons opérer normalement jusqu’à deux heures après l’émission d’un avertissement de classe 3 », affirme-t-on.

Après quoi, il revient aux pilotes, en fonction de la distance qui les sépare de Maurice, de décider de l’endroit où leur appareil pourra atterrir en attendant que la situation climatique revienne à la normale dans l’île.

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