Flic-en-Flac : « Si le promoteur ne réagit pas, nous organiserons des meetings »

George Ah Yan, membre du Forum Citoyens Libres et ses membres, ont rassemblé dimanche dernier des habitants de Flic-en-Flac sur la plage, à côté du débarcadère pour une marche jusqu’à l’hôtel Manisa. Le but : dire non au projet de la direction de l’hôtel Villas Caroline. Le projet comprend la création d’un parking et l’embellissement de la plage, entre autres. Environ 75 habitants ont participé à cette manifestation.

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Après cette marche, George Ah Yan dira : « On a accordé un délai de quinze jours au promoteur du projet pour qu’il vienne nous expliquer et nous dire qu’il n’ira pas de l’avant avec son projet et nous donner la garantie qu’il ne va prendre cette partie de la plage ou bloquer les activités des pêcheurs et des plaisanciers. S’il ne réagit pas, nous organiserons des meetings un peu partout dans la région pour le dénoncer. »

Nalini Burns, une habitante de Flic-en-Flac s’invite au débat et donne son point de vue. « Il semble qu’un janvier, le promoteur avait pris contact avec les habitants en vue du projet d’extension de l’hôtel reposant sur une demande de “release of new state land” sur les pas géométriques de 7 341 mètres carrés. J’ai appris que les promoteurs avaient prévu une autre réunion en juillet au Village Hall de Flic-en-Flac. Je me rends à la réunion où il n’y a pas de promoteur et la réunion est animée par Georges Ah Yan et son groupe. J’insiste pour prendre la parole. Le terrain sur lequel le promoteur compte réaliser son projet est sur les pas géométriques. C’est donc au ministère du Logement et des Terres de ne pas accorder de bail sur les pas géométriques en question. Et de déclarer cette plage publique, en tenant compte des usagers actuels. »

Ayant appris samedi dernier qu’il y aurait une marche le lendemain, elle s’y est donc rendue. Selon Nalini Burns, le promoteur a bien eu l’intention de faire une demande de bail. Elle est d’avis qu’il faut prendre connaissance du Master Plan, ensuite voir la fin de sa lettre du promoteur où il déclare renoncer à l’embellissement et qu’aucune demande de bail ne sera faite. « À mon avis, si le promoteur a dépensé pour un Master Plan, il a dû recevoir une “letter of intent”.

Suite à quoi, il fera les demandes pour les autorisations nécessaires. D’après les lois et les procédures actuelles, il n’y a pas obligation de consulter le public avant d’accorder un bail du State land. « On le découvre après, quand c’est trop tard », dit-elle. Selon Nalini Burns, la Beach Authority fait des aménagements comme bon lui semble, sans l’avis du public utilisateur. « Il faut que la plage soit préservée. »

La citoyenne engagée qu’elle est pense que la plage doit rester publique et qu’un processus participatif doit être entamé pour réaliser son aménagement de sorte à préserver son charme et son utilité. Et d’ajouter que toutes les parties concernées doivent respecter les normes environnementales et sociales.

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