Gilberte Chung, directrice du service diocésain de l’éducation catholique : « La discipline en dehors des salles d’examen revient au personnel recruté par le MES »

Quelles seront les dispositions qui seront prises pour permettre au bon déroulement des examens de Cambridge dans la zone rouge, à partir du 22 mars ?

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— Au niveau du secteur de l’éducation catholique, tous nos établissements scolaires primaires et secondaires doivent suivre les consignes données par le ministère de l’Education. Vous me posez la question pour les examens de Cambridge qui commencent ce 22 mars. Nous avons plusieurs collèges dans la zone rouge. Nous avons eu la confirmation que tous les collèges se trouvant dans la zone rouge seront désinfectés par le ministère de la Santé, ainsi que les écoles et collèges où il y a eu des cas positifs de Covid-19.

Quand est-ce que les collèges catholiques vont commencer à aménager les salles d’examens et mettre en place les autres mesures sanitaires en vue d’accueillir les candidats de SC et HSC ?

— A part les mesures sanitaires, le personnel des établissements solaires s’attellera à faire un nettoyage complet avant de commencer à aménager les salles de classe. Mais il nous faut d’abord obtenir les Work Access Permits (WAP) pour tout le personnel concerné. Ceci est en cours, car, au départ, seulement trois WAP ont été octroyés par collège.

Comment et qui va s’assurer que les candidats ne se regroupent pas à la sortie des examens, comme ils le font d’habitude ?

— Les consignes seront données par le MES. Sachez qu’à partir du moment où les examens débutent, nos collèges sont des Examination Centres. Nous mettons nos locaux à la disposition du MES, et tout ce qui a trait à l’organisation des examens, à la surveillance des candidats et à la discipline en dehors des salles d’examen revient au personnel recruté par le MES. Il y a aussi les membres de la force policière qui seront présents. Cependant, il faut sensibiliser nos jeunes et leur dire qu’il vaut mieux, pour leur propre bien, ne pas s’attrouper. Ils doivent respecter les gestes barrières. Ils doivent bien sûr toujours bien porter leur masque.

A ce stade, est-ce que le personnel enseignant du SeDEC directement concerné dans l’organisation des examens est favorable au vaccin ?

— Il s’agit là d’une décision personnelle prise en toute conscience par tout un chacun. Le ministère de l’Education a fait comprendre qu’il encourage tout le personnel concerné à se faire vacciner, mais qu’il ne peut l’imposer.

Pensez-vous, comme certains syndicalistes, que les examens du PSAC aurait pu, voire aurait dû, avoir eu lieu en décembre dernier ? Et pourquoi ?

— Vous savez, au moment où le nouveau calendrier scolaire a été établi avec les nouvelles dates du PSAC, cela semblait raisonnable et sage, car il y avait beaucoup de facteurs à prendre en considération. La finalité, c’était de s’assurer que tous les élèves aient eu le temps de terminer le syllabus. C’est toujours après coup qu’on se pose des questions. Il est certain que si les examens du PSAC avaient eu lieu en octobre 2020, beaucoup d’élèves n’auraient pas terminé leur programme d’études et on n’aurait pas donné des chances égales à tous.

Que pouvez-vous dire aux parents dont les enfants vont prendre part aux examens cette semaine, pour les rassurer ?

Aux parents, je vous demande d’être l’élément stabilisateur pour votre enfant qui est, en fait, un adolescent avec une grande sensibilité. Votre enfant sait ce que vous ressentez. Si vous stressez, il sera stressé. Encouragez-le. Restez calmes et sereins. Vous devez être positifs, et faire en sorte qu’il ou elle soit prêt/e pour ses examens, qu’il/elle y aille sans stress, mais confiant/e.

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