Government Hindi Teachers’ Union : Quand les cinq crédits deviennent une obsession

Qu’est-ce que la plateforme des collèges privés va proposer au gouvernement pour soi-disant « trouver une solution pour les 13 000 élèves » qui n’ont pas obtenu cinq “Credits” pour passer en Grade 12 ? Il semble que subitement les recteurs des collèges privés sont sortis de leur torpeur pour prendre en compte les problèmes rencontrés sur le terrain. Et certainement qui ne datent pas d’hier suivant la décision du gouvernement de placer la barre à cinq “Credits”.

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Si l’avenir de ces 13 000 élèves est si important pour ces recteurs, pourquoi ne songent-ils pas à l’avenir de 5 500 autres élèves qui ont échoué ou réalisé des piètres performances aux examens ? Pourquoi cette obsession pour les cinq “Credits” ? Si l’ancien régime travailliste avait cru rabaisser le niveau pour permettre de franchir le cap pour le HSC et politiquement pour gagner les votes de certaines sections de la population, c’est finalement le niveau d’éducation dans l’ensemble du pays qui en a souffert avec un niveau des plus exécrables. La décision du gouvernement de rehausser le niveau avec l’introduction de cinq “Credits” vient donc à point nommé.

Aujourd’hui, enseignants comme parents s’accordent à dire qu’un certain laxisme s’est développé en raison de ce rabaissement à trois “Credits”. Les collèges privés ont particulièrement baissé les bras et aujourd’hui quand on demande un effort supplémentaire, les résultats qui suivent montrent les défaillances de tout le système.
Concernant les 13 000 élèves qu’on présente comme des « victimes » de la décision gouvernementale, il existe d’autres voies possibles pour une éducation professionnelle ou vocationnelle pour eux. Il existe, en ce moment, des écoles polytechniques et plusieurs autres institutions dont des écoles hôtelières ou l’IVTB qui assurent une formation professionnelle aux jeunes. La ministre de l’Éducation, Mme Dookun, a déjà donné une indication lors d’une dernière déclaration aux médias.

Au vu de la situation actuelle, au lieu d’aller demander des faveurs au gouvernement, les collèges privés ont tout intérêt à revoir leur fonctionnement, de se réinventer et se transformer en institutions qui puissent répondre aux nouvelles aspirations de ces jeunes. Les collèges ont pendant longtemps dormi sur leurs lauriers en vivant sur les subsides de la PSSA.

Si certains de ces collèges sont menacés de fermeture, la faute leur incombe car ces institutions n’ont jamais innové ou encore revu leurs systèmes d’enseignement pour mieux répondre aux impératifs de l’heure en proposant de nouvelles voies aux étudiants.
Nous nous opposons fermement à la demande des directeurs des collèges secondaires privés que l’affectation des élèves dans les écoles secondaires privées soit obligatoire. Nous devons respecter le choix des parents d’admettre leur enfant dans une école de leur choix. Les enfants devraient avoir droit au transfert.

Avec les examens nationaux de Grade 9 à la fin de cette année, tout porte à croire que les élèves seront dirigés vers les filières où ils pourront exceller et ainsi obtenir une certification qui leur ouvrira favorablement le chemin du marché de travail.
Avec cette nouvelle donne, les collèges privés doivent impérativement se réadapter pour répondre aux besoins nationaux. Sinon, ils devront mettre la clé sous le paillasson !

Suttyhudeo Tengur
Négociateur
13 février 2020

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