Haltérophilie : Les leveurs mauriciens en mode intensif

Les meilleurs leveurs mauriciens en stage depuis déjà un mois en Roumanie poursuivent leur préparation « en toute quiétude » en vue des Jeux des îles (19-28 juillet), sous la supervision du DTN, le Roumain Dabija Constantin, et de l’assistant-entraîneur national, Gino Souprayen. Ils sont logés dans un chalet situé dans un endroit montagneux très paisible, loin des clameurs habituelles, et se concentrent sur leurs objectifs, indique Roilya Ranaivosoa, figure de proue du groupe.

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Depuis leur arrivée en Roumanie le 19 février, les douze haltérophiles ont changé de lieu à trois reprises pour s’entraîner conformément au plan qui avait été établi, a-t-on indiqué. Ils ont d’abord évolué au Complexe Sportif de Snogov à Bucarest, puis à Constanta, centre international reconnu par la fédération nationale et par le Comité olympique du pays, et enfin depuis dimanche à Hotel Sport-Cheile Cradistei, situé en altitude. Un camp d’entraînement bien organisé et pour lequel on n’a pas lésiné sur les moyens puisqu’il est au coût de Rs 2 millions. On apprend également que Soudesh Appadoo, Senior Sports Officer au MJS et chargé de la discipline, avait lui aussi fait le déplacement pour s’assurer que toute l’équipe soit bien établie avant qu’il ne rentre à Maurice au bout de quatre jours. Du coup, toutes les dépenses nécessaires sont effectuées par virement bancaire à partir de Maurice vers une banque en Roumanie.

Depuis un mois donc, la préparation se poursuit crescendo, car les présélectionnés abordent ce mois-ci « la dernière étape de leur programme axée principalement sur la technique et la performance, le tout rythmé par des séances biquotidiennes », confie Roilya Ranaivosoa. La vice-championne des Jeux du Commonwealth des -48 kg apprécie toute l’attention que l’on accorde à la préparation de l’équipe. « Un mois est déjà écoulé et chacun d’entre nous se focalise sur ses objectifs et sait ce qu’il a à faire pour être au mieux aux Jeux des îles. Nous nous entraînons deux fois par jour, sauf les jeudis, et progressons dans nos efforts. Nous sommes logés dans un endroit tranquille, un peu montagneux et donc favorable à l’entraînement. Le but du stage est de pouvoir se préparer moralement. On est bien lotis. » Dans ce lieu pour le moins isolé et paisible, le groupe n’a pas de contact avec les étrangers, et les séances d’entraînement se déroulent uniquement entre eux, sans la présence de coach ni d’athlètes étrangers. « C’est tout ce que nous avons eu l’habitude d’avoir en termes de préparation. »

Déjà se profile leur première échéance majeure, les championnats d’Afrique prévus fin avril en Égypte et qui réuniront tout le gratin continental sans exception vu que l’événement survient dans l’année préolympique. Certains d’entre eux auront sans doute des médailles à défendre et d’autres à conquérir. Mais l’événement s’inscrit tel un passage obligé vers l’objectif phare des Jeux des îles. « Jusqu’ici tout va pour le mieux. Nous disposons d’un bon encadrement technique avec Gino Souprayen et le DTN. Les séances sont parfois dures et éprouvantes, et nous sommes tous très fatigués. Mais c’est bien là l’objectif justement », fait ressortir Roilya Ranaivosoa.

Le douze haltérophiles sont partis le 18 février pour deux mois de stage. Outre Roilya Ranaivosoa, le groupe est composé de Cédric, Yannick et Jonathan Coret, Anthony et Dorian Madanamootoo, Dinesh Pandoo, Akshay Jeloll, Yovin Gyadin (hommes), Shalinee Valaydon, Alison Sunee et Ketty Lent (dames).

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