Hippisme – 24 chevaux positifs au Zilpaterol : La thèse de la contamination privilégiée

Tout porte à croire que c’est une contamination alimentaire qui est à l’origine de la positivité de 24 chevaux au Zilpaterol, qui est un produit illicite et donc interdit dans le milieu des courses hippiques. Paul Beeby, de l’Integrity Department de la Gambling Authority, pense, même s’il n’a pas voulu se prononcer, que tel est le cas et a déclaré pouvoir soumettre un rapport vendredi prochain, jour auquel a été ajournée l’enquête.

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Une enquête a été ouverte hier après-midi par le Mauritius Turf Club et les sept entraîneurs incriminés, Ricky Maingard, Ramapatee Gujadhur, re- présenté par son fils Gopal, Preetam Daby, Praveen Nagadoo, Patrick Merven, Vincent Allet et Alain Perdrau, représenté par son fils Yannick, étaient tous presents. QuantiLAB avait dépêché Mahmoud Kamel et la GRA était représentée par Paul Beebee. Avaient aussi été convoqués le chef de la sécurité, Coowar Da- modarsingh, et le vétérinaire en chef, Marie Claude Domaingue.

Il faut savoir que la Gam- bling Regulatory Authority a procédé à pas moins de 110 prises d’urine sur une période de deux semaines environ et que 24 ont été trouvés positifs au Zilpa- terol, alors que du côté de la nourriture, 10 échantillons sur 72 pris dans les mangeoires, sacs ouverts ou scellés ont noté la présence de cet anabolisant. Il faudrait aussi faire ressortir que, contrairement à ce qu’on pouvait croire, ce sont trois marques de nourriture qui sont concernées. Il est important de souligner que toutes ces nourritures sont fabriquées par la même usine à Cape Town, en Afrique du Sud.

Dans un premier temps, il avait été avancé que cette usine fabriquait aussi de la nourriture pour la race bo- vine, ce qui est vrai. Toute- fois, c’est une entité située à Durban qui en fabrique et non celle se trouvant à Cape Town. Selon l’enquête menée par la GRA, il s’avère que ni du Zilpaterol ni du Zimax n’a été trouvé sur les lieux. Ce qui pourrait sup- poser que le produit illicite pouvait provenir des matières premières qui ont été acheminées vers l’usine.

Au cours de l’enquête, le représentant de Quanti- LAB, sur des questions des entraîneurs, a dit que le taux de Zilpaterol pouvait être bien bas chez certains chevaux et plus élevé chez d’autres, dépendant de la quantité de nourriture ingurgitée, mais aussi de l’activité du cheval concerné. Il a été révélé que le temps d’élimination du produit pouvait être de 21 jours.

On a indiqué qu’une contamination de nourriture a déjà eu lieu aux États- Unis et à HongKong il y a quelque temps. La question est maintenant de savoir ce qu’il en adviendra après les conclusions de Paul Beebee. Ces 24 chevaux seront-ils suspendus pour une période déterminée ou seront-ils autorisés à courir dès qu’ils n’auront plus de Zilpaterol dans leur système ?

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