Incendies en Australie: quatre morts, selon un dernier bilan

Les incendies qui dévastent depuis vendredi dernier la côte est de l’Australie ont fait quatre morts, selon un dernier bilan établi jeudi par la police.

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Un corps a été découvert près de la ville de Kempsey, dans l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud (sud-est), une des nombreuses zones touchées par des feux de forêt. Selon la police, le corps pourrait être celui d’un homme de 58 ans qui vivait dans une cabane et qui n’a plus été vu depuis vendredi.

Trois autres personnes sont mortes en Nouvelle-Galles du Sud, l’Etat le plus affecté par les feux de brousse qui font rage le long de la côte est de l’Australie depuis vendredi, attisés par des vents violents, des températures caniculaires et une végétation sèche.

Plus d’une centaine de feux étaient toujours actifs jeudi, en dépit d’un répit relatif qui a permis à des habitants de rentrer constater les dégâts dans leurs localités.

Des centaines de maisons ont été endommagées ou détruites, et plus d’un million d’hectares de végétation ont été la proie des flammes.

De tels feux se produisent chaque année sur l’immense île-continent pendant le printemps et l’été australs. Mais cette année, la saison des feux a été particulièrement précoce et violente et pourrait être l’une des pires enregistrées dans le pays.

Les autorités redoutent une nouvelle dégradation de la situation ce week-end en raison d’une hausse attendue des températures et le vent devrait souffler davantage.

La faune australienne a également été durement touchée par les incendies, des associations estimant que plusieurs centaines de koalas ont péri.

Au moins 350 de ces marsupiaux ont ainsi trouvé la mort dans la seule réserve de Port Macquarie, hypothéquant l’avenir de l’espèce dans cette zone.

Nick Boyle, de la Taronga Conservation Society, a dit avoir le coeur « brisé » non seulement du fait des victimes humaines, mais aussi de « la faune sans défense » tuée en Nouvelle-Galles du Sud.

« La pression sur les populations de koalas était déjà forte », a-t-il dit, en citant la perte d’habitat et les prédateurs. « Et voilà ça maintenant. »

hr/arb/jac/pg

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