Incinérateur à Riche-Terre : les travaux continuent illégalement sur le site

Toujours pas de nouvelle de l’EIA Committee, alors qu’une réponse est attendue depuis jeudi. Le mur entourant le site où devrait naître le projet de traitement d’hydrocarbures de Veolia Recycling and Environmental Services Ltd n’a pas été détruit, et ce, malgré le Stop Order émis par le District Council de Pamplemousses. Pire, les installations d’eau ont déjà été faites. En attendant les autorités, le Mouvement anti-pollution (MAP) ne décolère pas et redémarre la mobilisation et les actions.

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“On attend toujours. Jusqu’à présent, les autorités ont été très à l’écoute et on espère que l’on sera fixé sur notre sort très bientôt”, explique Jean-Marc Ah Foo, membre de MAP. “Malgré le Stop Order, le Pull out Order n’a pas été exécuté et les autorités concernées sont venues installer l’eau.” MAP s’interroge sur cette démarche qui contredit les précédentes actions prises pour sanctionner Veolia. “On constate que la CWA a installé l’eau il y a une semaine. Nous, on se demande comment un projet sommé de stopper continue ses démarches tranquillement”, lance Jean-Marc Ah Foo. “On remet nos protestations en marche jusqu’à ce que nous soyons satisfaits. Nous sommes confiants que les autorités nous entendent, mais si elles décident d’octroyer le permis EIA à Veolia Recycling and Environmental Services Ltd, il y aura une manifestation”, dit-il. Une réunion d’information a eu lieu jeudi où étaient présentes plusieurs entreprises de la région.

Pour rappel, depuis l’annonce de la construction d’un incinérateur à Riche-Terre, les habitants de cette région, de Baie du Tombeau, de Roche-Bois et d’autres quartiers avoisinants sont montés au créneau. Soucieux de l’impact de ce projet qui vise à traiter des déchets médicaux, entre autres, sur la santé des habitants et pas convaincus du rapport EIA soumis aux autorités, un comité anti-pollution a été formé et les autorités ont été alertées. Après une première réunion d’information avec les habitants dans la salle d’œuvre de l’église de Saint-Malo, il y a un mois, ainsi qu’une conférence de presse, le ministre de l’Environnement, Étienne Sinatambou avait donné la garantie au Parlement qu’il ne permettrait aucune activité polluante.

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