Indiscipline et violence scolaire : « Les torts sont partagés », estime le MP

La commission de l’éducation du Mouvement Patriotique (MP), dirigée par Anand Awootar, a mené une étude afin de dresser un constat des raisons et des facteurs qui poussent certains élèves à délaisser leurs études. Mais aussi pour comprendre leur comportement violent ainsi les mesures correctives à prendre.

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Pour Anand Awootar, les problèmes dans le secteur de l’éducation concernent tout le monde. « Les torts sont partagés », estime-t-il. « Aussi longtemps que les parents, les élèves et les écoles accuseront leur prochain, la situation restera inchangée ».

Selon l’étude du MP, il existe aujourd’hui un « désaccord complet » quant à l’approche vis-à-vis de l’indiscipline et de la violence dans les écoles.

« Notre système éducatif actuel est confus. Il se caractérise par un manque d’engagement envers le développement social, émotionnel, esthétique, artistique et sportif de l’élève afin de faire de l’école un endroit plus accueillant et agréable à fréquenter. De plus, le contenu du syllabus n’est plus motivant », soutient-il.

Anand Awootar affirme que l’approche parentale est aussi un des facteurs qui pousse un enfant vers l’indiscipline et la violence.
« De nombreux parents et leurs enfants ne peuvent tout simplement pas être d’accord sur la plupart des sujets. Ainsi, les parents et les éducateurs à l’école deviennent des symboles d’oppression et d’humiliation. Les enfants développent donc leur propre sous-culture pour compenser le manque de liberté et d’expression ».

Le président de la commission de l’éducation du MP propose ainsi que de créer un « Student Behaviour Policy » pour chaque école, avec la participation de toutes les parties prenantes, y compris les parents et les élèves, afin de stimuler un sentiment d’appropriation parmi tous.

« Il y a une main mise du ministère dans la gestion des écoles. Le système éducatif ne peut être la propriété d’un ministère ou d’un gouvernement ».

Il suggère également le besoin d’instituer une « école des parents », dont l’une des fonctions serait de bâtir une relation parents-enfants plus saine à la maison. « Chaque école doit avoir son propre comité de discipline pour traiter les cas de comportement indiscipliné », ajoute-t-il.

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