Inde : l’opposant Rahul Gandhi condamné à la prison pour diffamation envers Modi

Le dirigeant d’opposition indien Rahul Gandhi a été condamné jeudi à deux ans de prison pour diffamation envers le Premier ministre Narendra Modi, qu’il avait assimilé à un « voleur » lors de la campagne électorale de 2019.

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Son avocat a immédiatement annoncé faire appel, une démarche suspensive.

Figure de proue du parti du Congrès, M. Gandhi avait lors de cette campagne estimé que « tous les voleurs ont Modi comme nom de famille », ce qui lui avait valu des poursuites.

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Devant le tribunal de Surate, dans l’Etat du Gujarat (Ouest) d’où est originaire M. Modi, Rahul Gandhi a plaidé avoir voulu « dénoncer la corruption dans le pays » sans chercher à insulter qui que ce soit, a indiqué son avocat, B. M. Mangukiya.

Au pouvoir depuis 2014, Narendra Modi avait été confortablement réélu pour un deuxième mandat avec son parti nationaliste hindou, le Bharatiya Janata Party (BJP).

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Il est régulièrement accusé de chercher à vouloir neutraliser ses opposants en multipliant les procédures judiciaires.

Issue de la famille du premier Premier ministre du pays, Jawaharlal Nehru, qui a donné trois Premiers ministres à l’Inde, Rahul Gandhi, 52 ans, fait l’objet de deux autres procédures pour diffamation. Il est également mis en cause dans un dossier de blanchiment présumé d’argent, qu’il conteste.

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