La frappe israélienne a tué quatre journalistes d’Al Jazeera et deux pigistes, précise la chaîne

Al Jazeera a clarifié mardi le statut des six journalistes tués lors d’une récente frappe israélienne à Gaza, précisant que quatre d’entre eux étaient des salariés et deux des pigistes.

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La chaîne qatarie avait initialement annoncé que ses correspondants Anas al-Sharif et Mohammed Qreiqeh, ainsi que les caméramans Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa, avaient été tués lors de l’attaque israélienne dimanche.

Mais dans un article corrigé publié sur son site web en anglais, Al Jazeera a précisé que Moamen Aliwa travaillait comme caméraman indépendant, ajoutant qu’un sixième journaliste tué dans l’attaque, Mohammed al-Khalidi, était également un pigiste.

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« Une version antérieure de cet article faisait état de la mort de cinq employés d’Al Jazeera tués par Israël. Le nombre de journalistes d’Al Jazeera tués par Israël était de quatre », indique le communiqué d’Al Jazeera.

L’attaque dans la nuit de dimanche à lundi contre la tente des journalistes à Gaza, dans le nord du territoire palestinien, a suscité l’indignation internationale et la condamnation des associations de journalistes.

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L’armée israélienne a confirmé avoir mené l’attaque contre Al-Sharif, l’un des visages les plus connus de la chaîne, affirmant qu’il était un « terroriste » qui « se faisait passer pour un journaliste ».

Al Jazeera a condamné ces meurtres et rejeté les accusations portées contre Al-Sharif, affirmant que l’attaque israélienne faisait suite à « des appels répétés de la part de plusieurs responsables et porte-parole israéliens visant à prendre pour cible le courageux journaliste Anas Al Sharif et ses collègues ».

L’Union européenne a condamné le meurtre de ces journalistes.

Prenant note « des allégations d’Israël », la cheffe de la politique étrangère des Vingt-Sept, Kaja Kallas, a appelé ce pays à « fournir des preuves claires, dans le respect de l’Etat de droit, afin d’éviter que des journalistes ne soient pris pour cible ».

Avec le blocus de Gaza, de nombreux médias à travers le monde, dont l’AFP, dépendent des photos, vidéos et textes fournis par les reporters palestiniens locaux pour couvrir le conflit.

L’organisation de défense des médias Reporters sans frontières (RSF) a précisé début juillet que plus de 200 journalistes avaient été tués à Gaza depuis le début de la guerre, dont plusieurs journalistes d’Al Jazeera.

csp/gv/ial/emp/phs

© Agence France-Presse

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