Selon la police de Rawalpindi, grande ville située à côté de la capitale Islamabad, la famille de la victime a essayé, sans succès, « de maquiller le meurtre en suicide ».
Des cas de violences contre les femmes liées à leur comportement public, y compris sur les réseaux sociaux, sont fréquemment signalés au Pakistan. Et les autorités du pays à majorité musulmane ont souvent bloqué ou menacé de bloquer TikTok, accusant l’application de promouvoir les « comportements immoraux » avec des contenus sexuels ou LGBTQ.
Plus tôt cette année au Baloutchistan, province du sud-ouest du Pakistan où la loi tribale est en vigueur dans de nombreuses zones rurales, un homme a avoué avoir orchestré le meurtre de sa fille de 14 ans à qui il reprochait des vidéos sur TikTok qu’il jugeait contraires à son « honneur ».
En juin, une influenceuse pakistanaise de 17 ans a été assassinée chez elle par un individu dont elle refusait les avances. La victime, Sana Yousaf, comptait plus d’un million d’abonnés sur les réseaux sociaux, dont TikTok, sur lesquels elle partageait des vidéos de ses cafés, produits de beauté ou vêtements traditionnels favoris.
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