Kistnen Papers – Ashok Subron : « La police doit interroger le PM et ses deux colistiers du No 8 »

Ashok Subron, membre de Rezistans ek Alternativ (ReA), a été une nouvelle fois convoqué au Central CID hier dans le cadre des Kistnen Papers. Il a estimé que le Premier ministre, Pravind Jugnauth, de même que la vice-Première ministre, Leela Devi Dookun-Luchoomun, et le député Yogida Sawmynaden, tous élus dans la circonscription de Moka/Quartier-Militaire (No 8), « doivent être interrogés ».

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Il poursuit : « Ils avaient soumis leurs Returns à la Commission électorale pour déclarer leurs dépenses. Les Kistnen Papers font état de certaines allégations concernant le financement de la campagne électorale au No 8. Il est donc important que la police recueille les versions de ces trois élus. »

Peu auparavant, les enquêteurs avaient interrogé Ashok Subron concernant la clé USB qu’il avait déposée, et qui renferme une copie des Kistnen Papers. La clé a été décryptée à l’Information and Technology Unit de la police en présence du premier nommé, et les 180 pages du document ont été imprimées. Après quoi le dossier a été remis aux enquêteurs.

Profitant de son passage aux Casernes centrales, le membre de ReA a une nouvelle fois demandé aux enquêteurs de se tourner vers le tribunal de Moka, où se déroule l’enquête judiciaire visant à faire la lumière sur les circonstances de la mort de l’activiste du MSM Soopramanien Kistnen.

« En février, le bureau du directeur des poursuites publiques (DPP) avait soumis l’original des Kistnen Papers en cour. La police peut introduire une demande pour comparer les informations contenues sur la clé USB et le document original, et donc leur authenticité. » Ashok Subron a aussi demandé aux enquêteurs d’interroger « à titre de témoins » les journalistes ayant publié des articles sur les Kistnen Papers ainsi que les personnes qui auraient reçu des paiements pendant la dernière campagne électorale au No 8, et dont les noms sont mentionnés dans le document.

Par ailleurs, ce membre de ReA a une nouvelle fois sollicité une protection policière pour ceux aidant la police dans le sillage de son enquête. Face à la presse, à sa sortie du CCID, Ashok Subron a lancé : « L’exercice de vote est sacré, et nous devons le protéger. Aujourd’hui, il y a une perversité du système électoral, avec des allégations faisant état de financement du processus électoral par des capitalistes et la mafia. Nous avons fait notre devoir en alertant la commission électorale, et nous demandons aux citoyens de nous aider dans ce combat. »

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