La Réunion : des restes humains découverts dans l’estomac d’un requin-tigre

  • La gourmette retrouvée avec les bras dans l’estomac d’un requin-tigre appartiendrait à un kayakiste de 70 ans disparu le 12 décembre, selon sa famille
  • En deux mois, c’est la deuxième fois qu’un requin, dont l’estomac contient des restes humains, est pêché sur l’île

Alors que les résultats d’analyses ADN sont attendus pour confirmer l’identité des restes humains retrouvés dans l’estomac d’un requin à La Réunion, la famille de la victime — cette dernière âgée de 70 ans — a, elle, déjà identifié la gourmette de ce dernier. Dès vendredi, le Parquet de Saint-Denis avait révélé que des restes humains avaient été retrouvés dans l’estomac d’un requin-tigre. Le squale avait été pêché, jeudi soir, au large de Saint-Leu, à l’ouest de l’île de La Réunion, dans le cadre de la politique de protection des côtes réunionnaise contre les requins. Le squale pêché est en fait un mâle de 3,5 m, dont l’autopsie au centre de sécurité requin a révélé la présence de restes d’un corps humain dans l’estomac.

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Ainsi, moins de deux jours après la découverte macabre, l’individu dont des restes de corps et une gourmette ont été retrouvés, jeudi soir, dans l’estomac d’un requin-tigre à La Réunion a été identifié. C’est d’ailleurs sa famille qui l’aurait identifié en reconnaissant la gourmette. Selon la presse de l’île sœur, la victime serait un kayakiste de 70 ans, qui n’avait plus donné de nouvelles depuis qu’il était parti en randonnée le 12 décembre. Seul son kayak avait été retrouvé quelques jours plus tard, tandis que son épouse avait alerté les secours.

Un autre élément semble confirmer qu’il s’agit bien du kayakiste, disparu il y a plus de deux semaines, puisque la forte dégradation des restes humains dans l’estomac du squale laisse penser que l’ingestion datait de plusieurs jours. Des analyses ADN dont les résultats sont attendus incessamment devraient confirmer cette identification.

La prudence de mise

L’enquête des autorités réunionnaise, se poursuit également pour connaître les causes de la mort. Il s’agira d’établir si l’individu avait été tué directement par le requin ou s’il a été avalé par l’animal après s’être noyé.

Dans cette conjoncture, les autorités à l’île sœur font un appel à la prudence, surtout à ceux qui pratiquent des activités les plus exposées au risque requin, comme le surf ou le billboarding, qui font l’objet d’une réglementation spécifique.

Un drame identique s’est déroulé le 6 novembre dernier. Les vétérinaires du Centre de Sécurité Requin (CSR) avaient déjà fait une découverte similaire au kayakiste. Lors de l’autopsie du requin-tigre pêché au large de Boucan Canot, l’avant-bras, ainsi que l’alliance d’un touriste écossais disparu cinq jours plus tôt avaient été retrouvés. En vacances dans l’île pour les 40 ans de sa femme, l’Ecossais était parti se baigner dans le lagon de l’Hermitage et n’était jamais revenu sur la plage. C’est l’alliance retrouvée dans le ventre du requin qui avait permis à sa femme de l’identifier.

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