Lancement du Métro express : une action syndicale envisagée par l’UBIW

L’Union of Bus Industry Workers (UBIW) ne lâche pas prise. Elle maintient qu’une action syndicale aura lieu le jour du lancement officiel du Metro Express si le ministre des Infrastructures publiques et du Transport intérieur, Nando Bodha, ne leur donne pas une garantie en écrit qu’il n’y aura pas de suppression d’emploi dans le secteur avec l’entrée en opération du mode de transport.

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Alain Kistnen, un des principaux dirigeants de l’UBIW, a déclaré au Mauricien ce matin que le dernier exercice de votes par voie de bulletin secret chez Rose-Hill Transport a révélé que 98.8% des employés de cette compagnie sont en faveur d’une action syndicale. Le même exercice s’est déroulé à l’United Bus Service la semaine dernière où 35% des employés sont pour une action syndicale, a-t-il dit. Un dernier exercice aura lieu cette semaine chez Mauritian Bus Transport et à Triolet Bus Service.

« L’exécutif de l’UBIW se réunira incessamment pour décider de la forme de cette action syndicale qui pourrait être une marche pacifique à Richelieu ou dans les rues de Port-Louis. Cette marche sera pacifique. Nous avons pris du temps pour organiser cette manifestation car il a fallu d’abord avoir l’aval des employés de cette industrie et nous voulons surtout que cette action syndicale soit effectuée dans les règles », a déclaré Alain Kistnen. II devait déclarer qu’il reste encore du temps pour le ministre Bodha de réagir « même s’il continue à faire la sourde d’oreille par rapport aux revendications de l’UBIW ».

Et de poursuivre : « De quoi a-t-il peur ? Que cache le ministre Nando Bodha ? Pour l’heure, les travailleurs de cette industrie sont frustrés car ils n’ont pas de garantie qu’ils vont pouvoir préserver leur emploi alors que nous savons que les activités des compagnies d’autobus opérant dans les hautes Plaines-Wilhems seront affectées par le Metro Express. »

Il devait aussi souligner que sur certains sites de travail, des mesures répressives sont prises à l’encontre de certains employés qui se sont portés volontaires pour participer à l’exercice de vote par voie de bulletins secrets. « Suppression des heures supplémentaires et transfert sont, entre autres, les mesures prises à leur encontre », a-t-il déclaré.

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