Le Maritime — EDB : « Le Ship Registration secteur porteur »

  • Pollution des bateaux : de nouveaux règlements en vigueur à compter du 1er mars, annonce Prem Koonjoo

L’Economic Development Board (EDB), en collaboration avec le ministère de l’Économie océanique, a organisé un atelier de travail sur l’enregistrement des navires et les services annexes. Quatre experts, à savoir le professeur George Theocharidis, Stephen Drury, Bert Devos et Johan Van Boxsteal, ont apporté lors de cette rencontre un éclairage sur cette industrie. Selon les responsables de l’EDB, ce secteur représente un « potentiel certain » pour le pays et peut permettre « de générer des emplois ». Cet atelier de travail regroupait des banques, des Management Companies et des firmes légales, entre autres.

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François Guibert, CEO de l’EDB, a indiqué que le “Ship registration” gagne de l’importance à travers le monde et que le Panama, Malte et la Grèce, ont développé un “maritime service hub” gravitant autour de ce business. « Par exemple, au Panama, plus de 3 000 navires sont enregistrés sous le drapeau panaméen et le secteur maritime contribue à hauteur de 20% du PIB du pays. Les îles Marshall et les Bahamas, en particulier, ont développé une « activité économique substantielle » autour de leur “ship registries” », a expliqué François Guibert.

Les îles Marshall et les Bahamas comptent déjà 5% des navires mondiaux enregistrés dans leur juridiction. « Small islands developing states are strengthening their position as ship registers. Countries that have developped highly successful registers have banked on strong trade confluence, sovereign or state political neutrality, quality of manpower, strong sound and secure financial services sector, international banking facilities, insurance and reinsurance facilities», a poursuivi le CEO de l’EDB.

À Maurice, le Mauritius Ship Registry est administré par la “division shipping” du ministère de l’Économie océanique, des ressources marines, de la pêche et du développement maritime. Le ministre Prem Koonjoo a expliqué qu’un “Ship Registry” de bonne réputation et de grande qualité nécessite « un cadre réglementaire robuste ». Et de rappeler que la Merchant Shipping Act 1986 a été remplacée par la Merchant Shipping Act 2007.

Prem Koonjoo a ajouté qu’une nouvelle série de règlements sera mise en place concernant, notamment la prévention de la pollution par les bateaux (“Prevention of pollution by oil and Control of pollution by noxious liquid substances in Bulk”). « Ces nouveaux règlements entreront en vigueur le 1er mars et s’appliqueront aux navires mauriciens où qu’ils se trouvent ainsi qu’aux navires étrangers se trouvant dans les eaux mauriciennes », a-t-il fait ressortir. Il a par ailleurs annoncé sept nouveaux règlements de même qu’un nouveau projet de loi couvrant les dispositions de la Maritime Labour Convention.

De plus, le ministre a indiqué que la modernisation des services offerts aux “shipping operators” est en cours et que le Shipping Division Computerised Information System (SDCIS) sera bientôt une réalité, et ce en ligne avec les objectifs du plan stratégique 2030, visant à développer l’industrie océanique. Ce nouveau service vise à améliorer l’efficience et la qualité des services offerts aux opérateurs maritimes. Le SDCIS, qui fonctionnera sous forme de logiciel centralisé, comprendra trois bureaux avec des services variés : enregistrement des bateaux, enquête et certification, formation, certification/évaluation des marins et recrutement d’équipage.

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