Le Pm devant le Rajput Council: « De 2005 à 2014, trop de choses ont été tolérées »

« Je verserai jusqu’à ma dernière sueur et serai sans pitié contre la mafia. » Le Premier ministre a profité d’une cérémonie organisée par le Rajput Council au Mahatma Gandhi Institute (MGI) ce dimanche 29 avril pour réaffirmer sa détermination d’éradiquer le fléau de la drogue à Maurice. « Dans la vie, il n’y a pas de formule magique. Par expérience, je sais qu’il faut travailler, faire des efforts et preuce de discipline. Car beaucoup de dangers nous guettent. Surtout la drogue. J’espère que cela n’arrive à personne. Un jeune qui tombe dans la drogue. Vous savez quel enfer que cela est pour lui, sa famille et ses amis? »

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Le chef du gouvernement confie avoir discuté avec le Président du Mozambique en 2017 en marge de l’arrestation de Navind Kistnah m. Ce dernier s’était caché au Mozambique après la saisie record de plusieurs kilos d’héroïne dans le port l’année dernière. « Avec l’aide du président du Mozambique, j’ai fait rapatrier cette personne. Autrement, il serait déjà mort parce que la mafia avait déjà donné l’ordre de l’éliminer. »

Pour Pravind Jugnauth, de 2005 à 2014, trop de choses ont été tolérées. « La mafia a une énorme quantité de ressources, de complices et un réseau bien étendu. Mais ils n’auront jamais de repos avec moi! » dit-il.

Il est aussi revenu lors d’en cette cérémonie organisée dans le cadre des célébrations du 50e anniversaire de l’indépendance de Maurice, sur le taux de chômage, au plus bas à Maurice depuis les 16 dernières années, selon lui. « Mais je ne suis toujours pas satisfait. Il nous faut encore travailler. Surtout qu’il y a des jeunes qui ont les qualifications nécessaires, mais malheureusement, leur profil ne correspond pas toujours à la demande de l’industrie. Mais il nous faut trouver une façon pour qu’on les emploie, » avance le Pm.

Concernant la sécurité routière, le chef du gouvernement rappelle qu’une série de mesures a déjà été prise. « Nous sommes conscients de ce qui se passe, mais la population doit avant tout prendre sa responsabilité sur les routes. »

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