Législatives 2019 : les échos qui jalonnent cette campagne

Absence d’Ivan Collendavelloo à Sainte-Croix

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Le leader du Muvman Liberater, Ivan Collendavelloo, était absent mercredi du lancement de la campagne de L’Alliance Morisien, à Sainte-Croix. Visiblement, on l’attendait sur l’estrade ce mercredi et les organisateurs ne savaient pas que le No 2 du gouvernement sortant s’absenterait. Le Premier ministre, Pravind Jugnauth, a d’ailleurs été aperçu au téléphone tentant de le contacter. Au final, Ivan Collendavelloo se serait excusé, étant pris par l’organisation de la campagne dans sa circonscription, celle de Stanley/Rose-Hill (No 19). C’est Pravind Jugnauth lui-même qui a communiqué la raison de l’absence de son allié lors de son discours.

Hussein Abdool Rahim présent au No 4

La présence du personnage controversé Hussein Abdool Rahim, protagoniste clé de l’affaire “Bet365” ayant entraîné la chute de l’ancien Attorney General Ravi Yerrigadoo, dans la foule mercredi à Sainte-Croix, n’est pas passée inaperçue. Il s’est d’ailleurs placé au beau milieu de l’assistance, comme pour être remarqué. On laisse entendre que le principal concerné aurait avancé que « pena swa, bizin soutenir bannla mem ».

Gilles L’Entêté présenté au No 20

Gilles L’Entêté, candidat du MSM choisi pour la circonscription Beau-Bassin/Petite-Rivière (No 20), a été présenté mercredi soir au comité régional de cette circonscription. La réunion a été animée par Kinsley Lai et Julien Tuyau. Ceux présents ont été appelés à faire preuve de patience pour connaître les colistiers de l’ancien Chairman de la NHDC. Pour l’heure, on laisse entendre que Toolsyraj Benydin résisterait à un parachutage dans cette circonscription et qu’on ne serait pas encore fixé sur le sort du maire sortant de Beau-Bassin/Rose-Hill, Ken Fat Fong.

No 13: Les candidats du MSM présentés aux activistes

Les candidats du MSM, Kailesh Jugutpal, Renganaden Padayachy et Zouberr Joomaye, ont été officiellement présentés aux activistes du No 13 mardi. Ce qui devait être une réunion de l’exécutif a finalement été élargi, avec la présence de nombreux activistes venant faire connaissance avec les nouveaux venus. Seul Zouberr Joomaye est resté parmi les députés sortants de la circonscription, Bashir Jahangeer n’ayant pas obtenu de ticket et Maneesh Gobin ayant été muté à Rivière-du-Rempart. Ce dernier était tout de même présent à la réunion de mercredi, avant de se rendre dans sa nouvelle circonscription. En revanche, Bashir Jahangeer était absent. L’équipe sur place bénéficiera également du soutien de Seeven Seelloyee et de Menon Murday. Trois premières réunions sont prévues à La Flora, Bois-Chéri et L’Escalier.

PTr : 4 candidats lorgnent le No 1

Quatre candidats sont actuellement en course à Grande-Rivière-Nord-Ouest/Port-Louis Ouest (No 1) en vue d’une éventuelle investiture pour le compte de l’alliance PTr-PMSD. Patrice David et Alexandre Laridon ont animé, mardi, une réunion du Constituency Labour Party de la circonscription No 1 au quartier général du PTr. Cette réunion a bénéficié de la participation du Bashir Khodabux. Il s’agirait désormais de faire le choix entre Patrice Armance et Jean-Claude Barbier comme troisième candidat de cette alliance.

No 13 : les candidats rouges s’entre-déchirent

Alors que l’alliance MSM/ML/MP ainsi que le MMM ont déjà confirmé leurs candidats à la circonscription No 13, le PTr se retrouve avec six candidats potentiels. Ils sont divisés en deux clans et ont déjà commencé leur travail sur le terrain au No 13 dans l’espoir d’obtenir un ticket. Ils sont Tassarajen Pillay, Lormesh Bundhoo, Roubina Daureeawoo, Rajen Narsinghen, Sailesh Bissumber et Rechad Sayfoo.
Le trio Pillay-Daureeawoo-Bundhoo constitue un clan alors que celui de Narsinghen-Bissumber-Sayfoo un autre. Des habitants affirment être dans le flou car, à moins d’un mois des élections, six candidats du PTr viennent frapper à leur porte. Il nous revient que les électeurs aux Nos 12 et 14 vivent presque la même situation.

BB/RH: Cérémonie de citoyenneté d’honneur reportée

Compte tenu des élections générales, la cérémonie pour la remise de la citoyenneté d’honneur pour Beau-Bassin/Rose-Hill et la médaille de la ville, initialement prévue mercredi à la salle des fêtes au Plaza, à Rose-Hill, a été annulée. À la municipalité de Beau-Bassin/Rose-Hill, on fait comprendre qu’une fois les “writs of elections” émis, une mairie ne peut organiser de tels événements.
Pour cette cérémonie, de nombreuses personnalités politiques avaient été désignées pour obtenir la citoyenneté d’honneur, dont le Premier ministre adjoint sortant Ivan Collendavelloo, la vice-Première ministre sortante, Fazila Jeewa-Daureeawoo, et le PPS sortant, Alain Aliphon. Cinq institutions ont été désignées pour la médaille de la ville, dont les collèges New Eton et Queen Elizabeth. Aucune date n’a été avancée pour la tenue de cet événement.

Dan Baboo reste au No 16

Dan Baboo, député du PMSD au No 16, confirme qu’il sera candidat aux prochaines législatives dans cette même circonscription. Depuis lundi, l’homme d’affaires anime plusieurs réunions avec ses mandants en vue de les mobiliser pour la campagne qui devra prendre de l’ampleur une fois les noms de ses colistiers connus. Le député bleu, toujours présent dans les fêtes culturelles de cette circonscription, s’attelle déjà à expliquer ses projets et son plan de travail s’il est de nouveau élu. Pour l’heure, il fait déjà du porte-à-porte et tente de rencontrer un maximum de personnes.

No 3 : des activistes boudent Shakeel Mohamed

Des membres des huit exécutifs CPL au No 3 et des activistes n’ont pas apprécié la démarche de Shakeel Mohamed en ce début de campagne. ont boudé la réunion nocturne du Parti Travailliste (PTr) à Plaine-Verte lundi soir. Ils ont qualifié la réunion nocturne « d’initiative de Shakeel Mohamed », avançant qu’elle n’aurait pas obtenu l’aval du bureau politique. Cependant, ils souhaitent un « travail de concertation » dès l’annonce des trois candidats du PTr/PMSD. Pour le moment, ils sont plusieurs à labourer le terrain, dont Shakeel Mohamed, Eshan Juman, Asraf Dulull, Shameem Cadamally, Abdallah Goolamallee et Salim Abbas Mamode.

Le cri du coeur de Raj Dayal

Raj Dayal figure parmi les sacrifiés de la nouvelle équipe de Pravind Jugnauth, qui briguera les suffrages lors des législatives. Ce dernier, qui estime avoir un “track record” irréprochable pour ses bons et loyaux services pour le pays et le parti, semble prêt à toute éventualité.
« Mo ena tou bann konpetans reki ek indispansab pou zer lirzans klimatik dan ninport ki kapasite. Comme patriote, mo ankor motive pou servi lapatri avek tou lenerzi e konpetans ki mo ena », devait-il déclarer. Et de soutenir avoir été « irréprochable » dans tous les postes qu’il a occupés. « Tou dimounn kone ki monn servi lapatri avek tou bann konpetans voulu pandan plizir deseni ek bann rezilta elokan ek enn “track record” san presedan », a-t-il dit.

16-21-23

Non, il ne s’agit pas des résultats du dernier tirage du Loto, mais plutôt d’une prévision des résultats des prochaines élections de certains observateurs. Cette combinaison représenterait la répartition des sièges obtenus par les principaux partis, à l’issue des résultats. Selon eux, n’importe quel parti, que ce soit le MSM, le PTr ou le MMM, « peut prétendre obtenir 16, 21 ou 23 sièges », car ils prévoient des « élections serrées ».

Un fauteuil pour deux

Deux personnalités politiques réputées se livrent déjà à un duel à distance au cas où le PTr reprendrait le pouvoir. Toutes deux se positionnent pour concrétiser leur rêve : accéder au poste de gouverneur de la banque centrale. Pour l’un, ce serait le couronnement de sa carrière politique et financière, et pour l’autre, un retour à la BOM Tower suite à un départ brutal.

Vous avez dit rupture ?

Si Ramgoolam a lancé le slogan “Rupture”, certains observateurs disent attendre la liste de candidats du chef de file rouge pour voir s’il y a vraiment « rupture » avec le passé ou si celui-ci fera encore de la place aux dinosaures du parti et à des candidats choisis uniquement pour leur profil ethnique. À ce jour, « la vraie rupture », disent-ils, est « plutôt visible dans le camp orange », où le leader a déjà écarté tous les ministres et députés impliqués dans des scandales.

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