Législatives 2019 : premiers constats de la mission d’observation internationale

Face à la presse ce samedi 9 novembre, l’International Electoral Observation Missions, dépêchées à Maurice à l’occasion des élection générales, a divulgué des observations préliminaires du déroulement du scrutin, qui était « professionally organised », estime-t-elle.

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Sibusiso Moyo, ministre des Affaires étrangères du Zimbabwe et Head of SADC Electoral Observation Mission (SEOM) a déclaré que « despite short notice » pour la tenue des élections, « papers were printed, verified and delivered on time ».

Dans un document remis à la presse, la mission observe que les opérations comprises lors de la tenue des élections – meeting, porte-à-porte, entre autres – se sont déroulées « in a peaceful atmosphere ». Cela avec le soutien de la force policière.

La confiance du public en la Commission électorale et les stakeholders compris dans l’organisation des élections est soulignée. Les outils technologiques ont été utilisés de manière « efficiente ».

S’agissant des centres de vote, la mission observe que « the atmosphere was orderly, calm and peaceful ».

« Différence de 300% ».

La déclaration ethnique et le Best Loser System occupent une place importante au chapitre des améliorations qui pourraient être apportées. La mission note que les « intensive debate » et « litigation in Mauritius » ne peuvent être résolus que « by Parliament ».

La mission prend note des différences dans le nombre de votants par circonscription. Exemple est pris sur les No 3 et 14, qui accueillent 21 943 et 63 500 votants respectivement, « une différence de 300% ».

Concernant la dissolution du parlement « à tout moment », la mission fait état d’un « uncertainty in the life-cycle » de l’Etat, qui pourrait avoir un impact négatif sur « all stakeholders for the elections ».

La question de transfuge est aussi abordée, la mission soulignant que « this has implications on the stability of both Parliament and the Government ».

La représentativité féminine au parlement demeure « low », établit la mission.

Amendements.

Par ailleurs, la mission note que « whilst there is a limitation on the amount of money spent by candidates (…) limitations do not extend to political parties ». Elle relève que « there is no regulation of foreign financial flows », qui peuvent avoir un « undue influence » sur la politique du pays.

D’autre part, la mission salue l’amendement constitutionnel qui prévoit : une hausse des sièges à l’Assemblée nationale; la disparition de l’obligation de la déclaration ethnique des candidats; la fin de l’utilisation du recensement de 1972; une meilleure représentativité féminine; et des mesures anti-transfuges.

Elle regrette que les amendements proposés en ce sens n’aient pas obtenu le soutien du parlement.

Au final, concernant les électeurs non-recensés, la mission recommande aux officiers électoraux de « redoubler d’effort » afin de « ensure that voter are adequately sensitised on the need to inspect the voters’ register in advance of each election ».

Le rapport final sera publié dans 30 jours.

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