L’enquête Choomka en mode « reset »

Ayant stoppé son enquête au sujet des transactions effectuées par Youshreen Choomka en tant que courtière, alors qu’elle occupait le poste de directrice de l’Independent Broadcasting Authority (IBA), l’ICAC a relancé ce matin les interrogatoires des témoins dans ce dossier. Ainsi, pas moins de quatre employés de ce corps para-étatique ont été convoqués dans les locaux du triangle de Réduit dans la matinée pour l’enregistrement de leurs versions. Selon les recoupements d’informations effectués du côté du quartier général de la commission anti-corruption, si le fait d’avoir reçu le rapport du Fact-Finding Committee institué sur le sujet peut constituer un “lead” dans cette enquête, l’ICAC devrait, selon les pouvoirs qui lui sont conférés, mener l’enquête comme elle l’entend. Soit l’audition de tous les protagonistes concernés par l’affaire Choomka, à titre individuel.

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Au Parlement, le 27 mars dernier, le ministre des Technologies, de la Communication et de l’Innovation, Yogida Sawmynaden, a déclaré qu’il ne comptait pas dévoiler le contenu du rapport du Fact-Finding Committee, présidé par Prameeta Devi Rasheela Goordyal-Chittoo, sur l’ancienne directrice de l’IBA, Youshreen Choomka, laissant le soin à l’ICAC de boucler son enquête. Avec la convocation des quatre employés de l’IBA ce matin, il semblerait qu’on soit reparti de zéro en ce qui concerne tous ceux qui ont, d’une manière ou d’une autre, participé aux prises de contacts entre Choomka et les investisseurs étrangers, notamment le Coréen Soo Song Lee et le Ghanéen Jerry Brassfield.

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