Lettre à Modi : la GSEA proteste contre le manque de dialogue social

La Government Services Employees Association (GSEA) n’est « pas satisfaite » avec le traitement accordé aux travailleurs par le gouvernement indien. Son président, Radhakrishna Sadien, a à cet effet, écrit hier au Premier ministre de l’Inde, Narendra Modi, au sujet de la grève générale qui a eu lieu le 8 janvier dernier. Dans sa lettre, il souligne que cette formation syndicale constate un déclin du développement économique et une crise d’emploi.

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La récente tentative du gouvernement indien de modifier une quarantaine de lois du travail indique que ce dernier serait « insensible » aux revendications des travailleurs. « We are greatly concerned over declining economic development, rising retrenchment of workers across the country and aggravating employment crisis. However, your gouvernment’s policy prescriptions with the primary objective to enhance india’s position in the ease of doing business index of the World Bank, have actually worsened the economic and social crisis in India. The recent attempt of your government to simplify 40 labour laws into four codes has been greatly diminished the progress towards decent work. Almost all these policies of your gouvernment have ignored trade unions recommandation and requests, while undermining the process of social dialogue and tripartism », a écrit Radhakrishna Sadien.

Jusqu’ici, les demandes des syndicalistes pour redresser la situation sont restées lettres mortes. « In many ways, the twelve-point charter of demands of trade unions attempts to address the problems faced by millions of workers in India. These demands include withdrawal of anti worker labour laws amendments, urgent and concrete measures to contain unemployment, increasing minimum wages, equal wages for equal work », a-t-il dit.

Il affirme qu’il n’est « pas acceptable » que, depuis 2015, le gouvernement n’a pas encore rencontré les syndicalistes. La GSEA demande ainsi au gouvernement de restaurer le dialogue social et que cette formation syndicale soutiendra les syndicalistes de l’Inde dans cette démarche. « The government should restore the institution of social dialogue and tripartism (…). The GSEA stands in solidarity with the Indian trade union mouvement in their struggles to defend worker’s rights and democratic institutions », conclut-il dans la lettre.

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