L’Institut Escoffier propose deux licences professionnelles

– Une première promotion d’étudiants accueillie en septembre prochain dans une infrastructure moderne à Moka

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Deux licences dans des filières à forte employabilité à Maurice comme à l’international, soit en hôtellerie et en arts culinaires. C’est ce que propose l’Institut Escoffier, qui a signé mercredi matin une convention avec l’Université Cergy Pontoise (Paris) à l’hôtel Le Labourdonnais, et ce en présence de l’ambassadeur de France Emmanuel Cohet, du président de l’Université Cergy Pontoise, de Françoise Germinet, du directeur général de l’Institut Escoffier, Jérôme Fabre, et du président du Lycée hôtelier de La Renaissance (Réunion), Philippe Battist. L’institut accueillera ses premiers étudiants en septembre prochain dans une infrastructure moderne à Moka.

Des programmes de formation de haut niveau. C’est ce qu’ambitionne l’Institut Escoffier. Si le centre de formation compte deux spécialités, soit le pôle hôtelier et le pôle des arts culinaires, ces programmes éducatifs « haut de gamme » proposés viennent compléter l’offre. La convention que l’institut vient de signer porte sur la délocalisation des licences professionnelles d’hôtellerie et des arts culinaires de l’Université Cergy Pontoise à l’Institut Escoffier. En effet, elle évite à l’étudiant mauricien de se déplacer à Paris pour apprendre ces métiers tout en s’y initiant à Maurice. La remise des diplômes se déroulera à Maurice alors que les licences sont co-délivrées par l’Institut Escoffier et l’Université Cergy Pontoise.

« Le ou la titulaire de la licence d’hôtellerie maîtrisera tous les secteurs de l’hôtellerie, hormis celui des arts culinaires. Ils peuvent devenir Front Office Manager, Guest Relations Manager, Housekeeping Manager, Room Division Manager, voire directeur d’établissement hôtelier par la suite. Les détenteurs de la licence professionnelle d’arts culinaires deviendront, eux, les futurs Executive Chefs, Food and Beverage Managers et directeurs d’hôtel mais pourront aussi créer leur propre entreprise de traiteur, restaurateur, salon de café, conseiller dans la grande distribution, directeur de la R&D dans l’agro-industrie, critique culinaire ou animateur d’émission », indique-t-on.

Selon Jérôme Fabre, « ce transfert de savoir entre Paris et Maurice poussera l’industrie touristique et de la restauration vers le haut », avant d’ajouter : « C’est la première fois à Maurice où nous avons des licences professionnelles permettant l’apprentissage de ces métiers à ce niveau. » Le directeur général de l’institut ajoute que l’école se focalise sur la valorisation des métiers nobles et se donne pour objectif un métier en main pour les étudiants qui en sortent.

François Germinet, président de l’Université Cergy Pontoise, indique pour sa part : « On ne travaille qu’avec des professionnels. Les jeunes apprendront à la fois le management de la cuisine et construiront eux-mêmes les menus, les commandes. Ce n’est pas forcément ce qu’on apprend dans d’autres licences. D’ailleurs, 100% de nos jeunes auront un emploi. »
L’ambassadeur de France à Maurice, Emmanuel Cohet, s’est, lui, réjoui que les jeunes Mauriciens puissent « obtenir un diplôme d’Etat français sans qu’ils n’aient à se déplacer en France ». Ajoutant que les étudiants auront le choix entre une formation initiale ou en continu, à temps plein ou à temps partiel, il estime que ce partenariat « favorise le rayonnement de la gastronomie française et contribuera au développement économique de Maurice ».

Pour Philippe Battist, du Lycée hôtelier de La Renaissance, « notre coopération avec l’Institut Escoffier est double car nous formons les formateurs et nous assurons l’évaluation et la délivrance des diplômes ». Au terme d’une de ces licences, les détenteurs pourront poursuivre leur spécialisation en Master à l’Université Cergy-Pontoise.

À noter que l’Institut Escoffier est un établissement international de formation spécialisé dans les métiers de l’hôtellerie, de la restauration et des arts culinaires. Le campus de l’institut à Maurice est actuellement en chantier au cœur de la Smart City de Moka, dans une infrastructure de plus de 1 500 mètres carrés. Il sera doté d’un plateau technique comprenant un laboratoire de cuisine, de pâtisserie/boulangerie, bar/mixologie/café, d’une Master Class d’une capacité de 75 places et d’un restaurant d’application.Critères d’inscription

Pour s’inscrire en première année d’une des deux licences susmentionnées, l’étudiant doit détenir un HSC ou un GCE ou un BAC validé sans année de mise à niveau. « Il faut aussi la passion pour ces métiers et avoir le sens du relationnel. » Pour la première rentrée de septembre 2018, un tarif promotionnel est en vigueur, soit Rs 480 000 pour trois d’années d’études en licence d’hôtellerie et Rs 560 000 pour les trois ans d’études en licence d’arts culinaires. Les prix incluent les uniformes et les matières premières. L’enseignement sera dispensé par une équipe internationale. La date de clôture de la pré-inscription a été fixée au 15 mars 2018.

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