L’organisation des JIOI 2023 toujours d’actualité

L’hôtel InterContinental à Balaclava accueillait hier matin une des dernières réunions du Conseil International des Jeux (Cij) dans le cadre de cette présente édition des Jeux des îles. Une réunion longue de près de deux heures et au cours de laquelle les représentants des sept îles ont eu l’occasion de faire part de leurs doléances, notamment au niveau des accréditations, d’évoquer la cérémonie de remise des médailles, alors que les discussions ont débuté sur le choix du pays organisateur de la prochaine édition en 2023.

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Les Comores, les Maldives et Madagascar sont pour rappel dans la course. Si le choix sera effectué au cours d’une réunion prévue samedi prochain, il n’en demeure pas moins que les membres du Cij seront présents aujourd’hui à partir de 11h pour entendre Ibrahim Mohamed Solih et Andry Rajoelina, respectivement président des Maldives et de Madagascar venus soutenir la candidature de leur pays respectif. Le deuxième épisode se déroulera jeudi et ce seront cette fois les représentants du Cij, ayant effectué une visite de lieux dans les trois îles candidates, à présenter leur rapport.

Du côté des Comores, on ne veut certainement pas tirer des plans sur la comète. « Nous ne sommes nullement confiants, car des pressions seront sans doute exercées de part et d’autre », signale un de ses trois représentants, à savoir Mohamed Hassani. Chat échaudé craignant l’eau froide, comme le dit l’adage, le représentant du Comité olympique et sportif des Comores veut demeurer sur ses gardes, en pensant sans doute à la décision prise en 2016 d’ôter l’organisation des JIOI 2019 à son pays pour la confier à Maurice. Cette fois, Mohamed Hassani souhaite que les autres délégués tranchent en faveur des Comores. « Les visites des lieux ont été imposées aux îles candidates et nous avons joué le jeu. Le Cij se doit à mon avis de nous restituer les Jeux, car quelques-unes de nos infrastructures sont déjà prêtes. » Il s’insurge toutefois contre la candidature de Madagascar qui, à son avis, a été soumise hors délais. « Ce n’est pas une réelle candidature », maintient Mohamed Hassani.

Les Maldives paraissent par contre plus confiantes dans leur entreprise. « Le gouvernement s’est impliqué et les rapports de ceux ayant effectué la visite des lieux devraient se révéler positifs. Nous nous sommes préparés et nous sommes positifs dans notre approche », affirme Ahmed Marzooq, secrétaire général du comité olympique. Et de lâcher dans la foulée comme un défi : « À chaque fois, nous avons traversé l’océan pour venir chez vous. C’est à votre tour d’effectuer le trajet inverse. Vous serez agréablement surpris. » Par contre, Madagascar n’était représentée que par Thierry Siteny au cours de cette réunion. Contrairement aux autres membres, il s’est vite éclipsé à l’issue de la réunion et était ensuite injoignable à son hôtel.

Du côté de La Réunion, on semble attendre les événements sans pression aucune. « Il ne faudra pas se précipiter. Nous écouterons les retours de ceux ayant effectué les visites des lieux, mais le choix s’annonce tout de même difficile », fait ressortir Monique Cathala, présidente du Comité régional olympique et sportif. Au cours de cette réunion, il a été décidé que lors de la cérémonie protocolaire de remise des médailles, aucun sportif ne sera autorisé à porter son drapeau sur le podium. Toutefois, l’hymne national du pays du médaillé d’or sera joué, à l’exception de Mayotte pour laquelle l’hymne et le drapeau du Cij seront utilisés. Au niveau de la billetterie, le comité organisateur compte offrir quinze billets ou plus si possible hors quota.

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