Accueil Actualités Magazine Anne-Sophie Catherine : L’autodérision à la mode

Anne-Sophie Catherine : L’autodérision à la mode

0
Anne-Sophie Catherine : L’autodérision à la mode

En cette période de confinement, Anne-Sophie Catherine, mannequin et influenceuse, s’affiche dans un tout nouveau registre : celui de l’humour et de l’autodérision. Sortir les poubelles en talons ou dîner en tête-à-tête avec elle-même, à travers ses vidéos, la jeune femme permet à ses nombreux followers de garder le sourire.

“Dès l’annonce du confinement, j’ai cru perdre la tête”. Difficile pour Anne-Sophie Catherine de mettre de côté sa vie de fashionista, mannequin et ambassadrice de produits de beauté, d’accessoires et de vêtements. “Il était inconcevable pour moi d’avoir à rester plus de deux jours chez moi sans sortir”, lance l’influenceuse. Comment ne pas “se laisser aller à la déprime” ? L’ennui, dit-elle, s’est rapidement installé. Toutefois, “je n’étais pas prête à me séparer de mes petits plaisirs du jour au lendemain”. L’idée de sa première vidéo a alors émergé. Elle se filme, dansant, chantant et s’amusant comme en boîte de nuit… mais dans le salon familial à 16ème Mile. Au vu du nombre de likes et de commentaires, les followers approuvent l’humour et d’autodérision affichés. Baro pa aret lavi, le confinement peut aussi se transformer en un moment de plaisir”,

#Lockdown.

L’instagrammeuse poursuit la dérision dans différentes situations du quotidien. Comme se vêtir de beaux habits, se maquiller et enfiler des talons… pour sortir les poubelles. Elle comprend alors que ce confinement ne sera pas si morose. “A la base, je le fais d’abord pour le fun, mais je veux aussi montrer que la vie est belle et qu’il faut profiter de chaque instant”. Des messages d’encouragement affluent sur ces profiles en ligne. On lui suggère même de créer une chaîne YouTube. “J’apprends beaucoup et j’espère aussi aider les gens à comprendre qu’il ne sert à rien de se lamenter. Profitons pour réapprendre à rire et surtout à sortir de notre routine. C’est le moment ou jamais de faire les choses différemment”.

En attendant de retrouver sa “totale liberté”, c’est “sapée comme jamais” qu’Anne-Sophie Catherine a organisé un dîner en tête-à-tête, avec elle-même. Sur sa lancée, elle ose tout. Jusqu’à revenir sur sa décision de rejoindre la communauté Tik Tok, histoire de faire plaisir et divertir les autres. Dorénavant, les stories de son compte Instagram ou Facebook sont régulièrement alimentées de posts et vidéos accompagnés du hashtag “#lockdown#”.

Se faire confiance.

Si le confinement a fait jaillir en elle une facette un peu “déjantée”, Anne-Sophie Catherine a toujours accordé de l’importance à son image. Toute petite, elle émulait les mannequins et se prenait en photo pour s’amuser. Une passion qui n’a fait que se renforcer au fil des années, jusqu’à en devenir une carrière professionnelle. Anne-Sophie Catherine débute d’abord comme hôtesse dans une agence, puis se retrouve à faire du mannequinat. Depuis six ans, c’est en free-lance que la jeune femme trace son chemin. “C’est venu tout naturellement. Le hasard a voulu que je me retrouve à remplacer une autre fille lors d’un shooting. De là, j’ai reçu d’autres propositions. Comme je n’éprouve aucun mal à me faire confiance, j’ai pris la décision de prendre ma carrière en mains afin d’être libre d’échanger directement avec les clients et faire ce qui me plait”.

Parallèlement, elle se fait connaître en tant qu’ambassadrice et influenceuse, notamment grâce à son compte Instagram, sophioux1. “Aussi bizarre que cela puisse paraitre, je n’ai jamais vraiment cherché à être connue ni à devenir ambassadrice ou influenceuse. J’ai commencé à avoir plusieurs followers, environ 3 000, sans m’en rendre compte. Les gens me contactaient et je ne comprenais pas trop pourquoi au début. Moi, ce que j’aime avant tout, c’est de partager mes coups de cœurs. Ce n’était ni pour faire du business ni de la pub. Finalement, puisque mon style semblait être apprécié et inspirer d’autres, j’ai décidé d’explorer davantage cet univers mais dans un esprit de partage et de conseils”, relate Anne-Sophie Catherine.

“Sans oublier le sourire”

Régulièrement, elle partage les tendances du moment sur Instagram, opère des placements de produits et dévoile des photos de voyages. Le tout, avec un look soigneusement étudié. Fraîche, pétillante, tantôt sexy tantôt féminine, Anne-Sophie Catherine adopte un style qui suscite l’intérêt des internautes, attirant des marques de cosmétiques et de lingerie. Mannequin avant tout, il va sans dire qu’elle n’a pas du mal à tirer son épingle du jeu. Si elle avoue sans détour assumer son image, elle refuse toutefois toute étiquette de femme superficielle. “Je ne prétends pas être la top des tops. Je suis simplement une jeune femme qui aime s’habiller et se maquiller, et je n’ai pas peur de l’afficher au grand jour. Tout le monde est capable de le faire. Faut juste oser et savoir le présenter de manière professionnelle, avec passion, sans oublier le sourire of course”.

L’après Covid-19

Quand elle ne prend pas la pose devant l’objectif et qu’elle n’est pas connecté aux réseaux sociaux, Anne-Sophie Catherine se plaît à assumer son rôle de maman, d’employée dans une compagnie de relations publiques et d’événementiels, ou tout simplement en profitant de sa vie de jeune femme. Elle se passionne pour le shopping, adore les sorties entre potes et les voyages à découvrir d’autres pays comme Dubaï, la Réunion, Bali ou encore Malaisie avec son petit ami. Autant d’activités qu’elle a hâte de reprendre après le confinement. En attendant, elle redécouvre et apprécie les joies d’être en famille. “On a tous aujourd’hui l’occasion de tirer des leçons de ce confinement et de remettre les pendules à l’heure. La vie, les êtres chers et la santé sont très précieux”. L’après Covid-19, Anne-Sophie Catherine préfère ne pas l’anticiper. “Je suis une personne qui aime vivre au jour le jour et quand j’ai une idée en tête, je fais tout pour la concrétiser. Des projets, j’en ai toujours plein dans mes placards. Ils se réaliseront en temps et lieu. Pour l’instant, on recharge les batteries. On se fait belle et on sourit à la vie”.