Les grandes lignes

Dans les archives nous lisons que notre héros est posté un 23 janvier 2017. Il perdra cependant du terrain. Depuis les scandales se suivent. Sa communication est désastreuse pour ne pas dire calamiteuse. Un parcours semé d’embûches.
Au début des années 1990. Cet homme rentre de Buckingham où il étudia le droit pour devenir avocat. Il est écrit que monsieur se consacre notamment à la préparation des dossiers d’entrepreneurs hongkongais et demandeurs de titres de séjour…
Le jeune homme a des préoccupations d’avocat d’affaires. C’est en 1995 que le néophyte saute dans la bataille. Dans une circonscription dite « sûre » en raison des réalités sociologiques… et puis « patatra, » l’alliance PTr/MMM score un cuisant 60/0!
Il ne jette point les armes. S’aligne aux élections municipales d’octobre 1996. Il est élu au sein du conseil municipal de Vacoas/Phoenix, où la majorité PTr/MMM est écrasante. Il cultive la persévérance sur le terrain d’Arvin Boolell.
Nous lisons plus loin, que le rendez-vous de 2000 sera le bon. Monsieur est élu au No 11 et devient le no 4 du gouvernement. Il prendra le portefeuille sensible de l’Agriculture. Le sucre étant alors en fin de protection et de marché garanti. Il est efficace dans la gestion du dossier sucre. Négocie avec succès la réforme de l’industrie sucrière. Ses qualités d’écoute et sa recherche du consensus sont saluées.
2003. Il devient vice-Premier ministre et ministre des Finances. Entreprend de réformer l’économie, annonce son intention de faire de Maurice un pays hors-taxes et se penche sur la pension. Il annonce la fin de l’universalité dans le budget 2004. Seuls ceux touchant des revenus de moins de Rs 20 000 bénéficiraient désormais du Basic Retirement Pension.
Il sera présenté comme le vice-Premier ministre et l’éventuel Premier ministre. Il mord la poussière à Vieux-Grand-Port/Rose-Belle. Et se classe quatrième au terme d’une campagne cahoteuse. Les archives indiquent un divorce consommé avec les mauves.
C’est alors que le père négocie avec le camarade Navin. Lorsque le père est reconduit à la présidence en octobre 2008, une alliance PTr/MSM/PMSD est dans les tuyaux. Elle est concrétisée à l’occasion de la partielle de remplacement d’Ashok Jugnauth, dont l’élection est invalidée pour bribe électoral.
Le PTr ne présente pas de candidat mais soutient celui du MSM. Pravind est élu face à son oncle. Il brandira un drapeau rouge le jour de son élection. L’alliance était scellée. Navin sacrifie Sithanen, pour faire place à Pravind. Par la suite, une affaire (Medpoint) le fragilise. L’ICAC convoque Maya Hanoomanjee, alors ministre de la Santé.
Les anciens partenaires de 2000/2005 essayent de recomposer leur alliance, Paul Bérenger posant toutefois une condition: un remake avec SAJ aux commandes. Ce dernier démissionne du Réduit en mars 2012… mais Navin avait ouvert une ligne de communication avec le MMM.
Une improbable alliance est contractée au grand dam d’une opinion publique. Aux élections de 2014, ladite alliance aligne des pointures à l’instar de Navin Ramgoolam, Anil Baichoo et Arvin Boolell… évincés par des novices.
Notons que ce modeste aperçu est évidemment non exhaustif.

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