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Loïc Lafraisière : Le bricoleur

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Loïc Lafraisière : Le bricoleur

Loïc Lafraisière, 35 ans, mène sa vie à cent à l’heure. Son métier de Maintenance Manager l’entraîne dans tous les coins du pays, le faisant visiter de nombreux chantiers. Il a découvert sa vocation très jeune. Après ses études secondaires au collège St-Joseph, il s’est rendu en Australie pour trois ans d’études en Electro-Technology.

Son métier découle de sa grande passion, le bricolage. Rares sont les moments où les mains de l’habitant de Pointe aux Sables ne sont pas occupées à réparer ou à construire un appareil électrique. “J’adore le bricolage. Je pourrais passer des heures à travailler sur n’importe quoi qui attire mon attention. J’aime surtout créer des schémas électriques. Quand je rentre à la maison, je trouve toujours des trucs à faire, jusqu’à avoir des problèmes avec ma femme”, dit-il en souriant.

Son autre grande passion : les courses de chevaux. Une passion qu’il partage avec son père, propriétaire de chevaux de courses. “J’aime les chevaux, j’aime les regarder courir. C’est une passion que mon père m’a transmise.” Il aime aussi le vélo, activité qu’il pratique lorsque le temps le lui permet. “J’aime le VTT, les descentes en montagne, traverser les plantations de cannes à sucre. Mais cela fait quatre mois que je n’ai pas eu l’occasion d’en faire.”

La boîte à questions

Notre invité a plongé sa main dans notre boîte à questions. Et le hasard lui a imposé ce qui suit.

Quel est le meilleur conseil que vous pourriez donner à votre enfant ? Et le pire ?

Avant tout, se consacrer à ses études. Bien travailler à l’école. Sans éducation, il n’y a pas d’avenir. Sans éducation, tu n’as pas de certificat; sans certificat, tu n’as pas de travail. Sans éducation, tu restes au bas de l’échelle. Je me prends comme exemple : j’ai eu la chance de faire des études à l’étranger, ce qui m’a emmené loin aujourd’hui. Je souhaite la même chose à mon fils.

Franchement, je ne sais quel pire conseil je pourrais donner à mon enfant. C’est la dernière chose à laquelle un parent puisse penser.

Au réveil, vous êtes du genre à dire “Ayo mama !” ou “Allez hop, allons-y ! ?

Allez hop, allons-y ! Mon fils Damon tient ça de moi : je me réveille à 6h et lui à 5h55. Dès que je pose ma tête sur l’oreiller, le jour suivant est déjà planifié dans ma tête. Plus tôt je commence ma journée, plus vite elle se termine. Il me restera alors du temps à consacrer à d’autres travaux que j’aurais raté la veille ou des projets à venir.

Comment définiriez-vous votre pays ?

Rouge, bleu, jaune, vert. J’ai toujours dit à mes amis que j’ai rencontrés en Australie pour mes études que Maurice est une belle île touristique avec un beau soleil, de beaux lagons et de belles plages. Ceci dit, je trouve qu’il n’y a pas d’avenir pour les nouvelles générations. C’est inquiétant. Il n’y a pas beaucoup d’opportunités.

Après votre passage sur terre, que souhaiteriez-vous que l’on dise de vous ?

J’aimerais que mon fils ait le souvenir de moi d’avoir été un père exemplaire, et que je lui ai montré tout ce qu’il faut. Un professeur pour mon fils, un bon meneur pour le travail et, à la maison, un homme à tout faire. J’ai trop bon cœur, ma femme me le reproche toujours. Je rends beaucoup de services. Si j’aide quelqu’un et qu’après, il me donne un coup de couteau dans le dos, je serais prêt à l’aider à nouveau. J’aimerais qu’on retienne de moi que j’ai bon cœur.

Si vous deviez changer un trait de votre personnalité, quel serait-il ?

Franchement, je ne sais pas. J’adore ma vie, il n’y a rien à changer (rires). Tout le monde me dit : Loïc, reste comme tu es !

À quelle occasion sortez-vous le champagne ?

Pour les grandes occasions uniquement. Pour les anniversaires de mariage, mais que les multiples de 5.

Qui fait le meilleur show lors des débats parlementaires télévisés ?

L’opposition dans son ensemble, pas un parlementaire en particulier. Honnêtement, je n’aime pas la politique, je ne suis pas les débats parlementaires. Mais j’aime quand il y a de grandes discussions entre le gouvernement et l’opposition. J’aime quand cette dernière conteste ce que fait le gouvernement.

Quelle est votre plus grande frousse ?

Ma plus grande peur est de mourir. Je n’ai pas envie de mourir. J’adore ma vie et il y a des choses qu’il me reste à faire par rapport à mon fils, à ma famille. J’ai 35 ans, j’aimerais vivre encore 35 ans. Mais si c’est pour avoir 70 ans et ne pas pouvoir marcher, ça ne m’intéresse pas. Si j’avais droit à une autre réponse, je dirais que ma deuxième plus grande frousse, c’est la hauteur. Je ne me sens pas à l’aise quand je suis en hauteur.

Quel est l’état de santé de votre porte-monnaie en ce moment ?
Je peux ne pas répondre à cette question ?

Qu’est-ce qu’une belle journée pour vous ?

Une belle journée pour moi est avant tout de pouvoir faire la grasse matinée. Me réveiller à mon propre rythme. Ma belle journée doit obligatoirement se passer en compagnie de mon fils et de ma femme. Profiter d’un bon temps pour pouvoir sortir en famille. Probablement aller à la mer, mais en empruntant un parcours qu’on n’a pas l’habitude de prendre. Visiter une autre partie de Maurice.