Passer à l’acte

L’âge légal du mariage passera-t-elle à 18 ans ? La rentrée de nos honorables serviteurs s’annonce chaude. On me laisse entendre que ces messieurs-dames  débattraient à propos de l’âge légal du mariage. C’est d’après les bruits de couloirs à l’ordre du jour… Nos honorables camarades taperont sur le pupitre ou du pied pour  extérioriser leurs pulsions.

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Ce n’est cependant pas cela qui limitera les grossesses précoces, pas cela qui empêchera des garçons et des filles nubiles de se « connecter». Ou avoir des relations sensuelles. Eduquer dans la globalité et distribuer des préservatifs dans les collèges seraient assez épineux aux yeux de certains. Comment gérer la majorité sexuelle de manière responsable ?

Distribuer des préservatifs serait perçu comme une incitation à l’acte. La responsabilisation des jeunes est essentielle ! Elle l’est davantage dans un contexte où l’âge légal du mariage et, sous-entendu, d’avoir des « relations » passerait à 18 ans. On pourrait aussi se demander combien d’ados enfreindront la loi ?

N’oublions pas que notre époque est hyper sexualisée. Il est important de bien expliquer les choses aux jeunes 3.0. Car il existe une envie de fer. Une légitime anvi gagn bon. Parlez-en aux ados… qui sont tout contents de récupérer leur carte d’identité.

On connait tous une histoire de fille larguée par son copain ; parce que le méchant bougre n’a pas voulu assumer sa paternité. Une histoire vieille comme le monde et tellement contemporaine. Si notre Jules est un chic type, l’étape suivante sera une demande en mariage… Qui n’a jamais rêvé de robe blanche et de prince charmant au bout de la marche nuptiale ?

Et si l’Etat versait une allocation aux mineures « en voie de famille » dont le partenaire ne reconnaît pas sa paternité ? Ce serait une idée folle ou un beau geste envers la Mauricienne ? Je veux croire que l’État a aussi une part de responsabilité envers les filles qui attendent un bébé toutes seules. Faudrait peut-être que nos honorables y songent.

Au cas contraire faudrait éventuellement aborder la question de l’IVG car les faiseurs d’anges sévissent toujours et « font aller » ni vu ni connu. On pourrait arguer qu’enfanter n’est pas une priorité pour toutes. Notamment celles qui courent toute la journée. Mener de front carrière pro et maternité n’est pas une sinécure. D’autant plus si l’on est mère célibataire.

Certains sont d’avis que donner aujourd’hui naissance à un enfant serait le condamner à vivre dans un monde déréglé. Le condamner à survivre face aux éléments qui reprennent leurs droits sur une Humanité qui se suicide à petit feu. Ce qui s’est passé en Australie est un aperçu. Imaginez ce que ça donnera dans le moyen terme…

Avons-nous réellement conscience de l’état de dégradation de notre planète ? Nos honorables dirigeants attendent sûrement le dernier moment pour agir. A chacun son rythme ; ne les brusquons pas, les pauvres diables.

Entre-temps la température planétaire monte. On va se prendre les conséquences en plein dans la gueule ! Où sont passés nos amis écolo ? On dirait que ce combat est perdu…

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