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Véroniques en accords : Isn’t she lovely

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Véroniques en accords : Isn’t she lovely

La rencontre entre Véronique Zuël et Véronique Forget sur scène a créé des étincelles. Au Caudan Arts Centre, samedi soir, les divas ont revisité du rock, de la pop, du classique, du jazz, en permettant à leurs personnalités artistiques de s’imbriquer dans un bel accord.

On a eu d’yeux que pour elle samedi soir au Caudan Arts Centre. Véronique a été telle qu’on pouvait le rêver : étincelante. Par le talent, l’aisance, le style, la tenue, il n’en pouvait être autrement, et la salle comble venue à sa rencontre en est sortie des étoiles dans les yeux, de grandes mélodies dans la tête.

En rose, en noir, en paillettes, en blanc, en argent, toujours chic, Véronique a été tout à tout fougueuse, réservée, classique, rock, lyrique, pop, jazzy. Elle a revisité Queen, Barbra Streisand, Michael Jackson, Stevie Wonder, Johnny, Michel Legrand, Piaf, Jevetta Steele, Gershwin, Abba, Aznavour, Joe Dassin, etc. Elle a chanté, Toute la musique que j’aime, Stone, J’attendrai, Emmenez-moi, Summertime, Isn’t She Lovely, Can’t Take My Eyes Off You, Bagdad Cafe, What About Us, Heal the World, entre autres.

On s’y attendait, quand Véronique et Véronique croisent le fer, cela donne des choses que seules savent le faire les Véroniques. Deux voix, deux styles réunis, deux personnalités, deux mondes “en accord” pour la grande rencontre des divas. Un beau moment de musique offert par Véronique Zuël et Véronique Forget lors de ce concert qui avait précisément pour but de confronter la soprano à la chanteuse de jazz.

Une expérience qui a exigé à l’une comme à l’autre de sortir de leurs zones de confort respectives. Vocalement, certaines envolées étaient inattendues, et loin d’être désagréables. Et l’on comprend que malgré l’expérience et les années de scène, rien n’était joué d’avance pour les deux Véroniques, qui ont permis à cette improbable rencontre d’être concluante. Deux grandes voix rendues complémentaires.

On a aussi apprécié les arrangements musicaux du pianiste David Olivier, qui était accompagné de Jallil Auckbaraullee et de Steve Desvaux, alors que Jérôme Rochecouste était l’invité de la soirée.