Mauritius Fire and Rescue Service : les sapeurs-pompiers changent de look

Nos sapeurs-pompiers changeront de look d’ici peu. En effet, le Mauritius Fire and Rescue Service a passé une commande pour changer les tenues d’environ 995 pompiers. Interrogé par Le Mauricien mardi, un haut cadre de ce département a indiqué que le but « est de pouvoir les identifier parmi d’autres catégories de travailleurs ».

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Et ce dernier de noter : « Nous avons constaté que les uniformes qu’ils portent actuellement sont pratiquement identiques de ceux des agents de sécurité. Cela cause un problème d’identification. C’est pour cette raison que nous avons décidé de changer le look des sapeurs-pompiers. » Actuellement, les pompiers portent des pantalons gris foncé ainsi que des chemises de couleur bleue. Dorénavant, ils porteront des chemises de couleur blanche ainsi que des pantalons de couleur bleu foncé. « Nous avons presque finalisé l’achat de nouveaux uniformes. Ils vont les porter incessamment », a déclaré le haut cadre. C’est peu avant 1987 que les sapeurs-pompiers avaient changé la couleur de leurs uniformes la dernière fois.

Selon Ashraf Buxoo, Deputy Organising Secretary auprès de la Government Services Employees Association, il a eu vent de ce changement. « On attend maintenant les ceintures pour porter les nouveaux uniformes », a-t-il dit. Pour l’heure, ce syndicaliste déplore la façon de gérer les ressources humaines au sein du Mauritius Fire and Rescue Service. Il a indiqué que 120 nouvelles recrues se sont jointes à ce département après avoir complété des cours de formation intensifs au centre de formation de Coromandel. Mais le hic, a-t-il souligné, est « qu’on est en train de demander à certains d’entre eux de poursuivre une formation additionnelle de remise à niveau ». Il a déploré ainsi « cette façon de faire car cette situation est en train de décourager les nouvelles recrues et crée beaucoup de frustration car il y aurait un manque de personnel sur le terrain ». Selon Ashraf Buxoo, le contrat de travail de ces nouvelles têtes n’indique pas qu’elles doivent poursuivre leur formation. « C’est sur le tas qu’on apprend. Ce n’est pas à travers une formation à distance », a-t-il conclu.

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