MBC : le papa-piti fait école

Pourquoi ne pas prendre l’exemple d’en haut ? C’est ce qu’a dû se dire la direction new-look de la MBC. Sinon, comment expliquer que le fils d’un journaliste qui a défrayé la chronique sur plusieurs plans, ici même et ailleurs, et qui vient de se faire remarquer pour avoir malmené le chauffeur de l’ancien directeur Meckraj Baldowa, ait été recruté comme trainee news editor ? Et ce n’est pas le seul cas de deal papa-piti.

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Il y a aussi le chauffeur d’un autre protégé de la nouvelle direction qui a pu faire entrer sa fille au département de la programmation. Au grand dam de ceux qui attendent toujours que les postes soient remplis par appel de candidatures. Les employés qui voient ces passe-droits d’un mauvais œil envisagent de porter l’affaire devant l’ICAC. En espérant que cette organisation léthargique se réveille et mette fin aux abus qui ont cours dans les organismes parapublics. Sinon, après la reculade forcée au niveau des présentateurs du JT, c’est la frustration grandissante au niveau des cameramen, avec des nominations qui font fi de l’expérience et de la méritocratie.

Sont particulièrement dénoncés la promotion d’un inexpérimenté au poste de Logistics and Facilites Coordinator – pour ce que cela veut vraiment dire en termes de job description – à la section des informations et le parachutage d’un autre proche d’Anooj Ramsurrun à la rédaction pour la couverture spécifique du Premier ministre. La même discrimination touche aussi la Senn Kreol et l’enregistrement de l’émission Qui veut des millions ? Heureusement que ce n’est pas un quiz télévisé, sinon ils seraient nombreux à répondre « Raj Dayal ! »

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