Meurtre de Manan Fakoo : les parents des suspects rencontrent le DCP Jangi

Certains proches des suspects en détention, dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Manan Fakoo, ont rencontré, mardi, le DCP Heman Jangi dans les locaux du CCID pour obtenir des informations sur les traitements des leurs en détention. « Les parents des frères Meetoo, de Muntasir Gokhool et de Noorudhin Bhollah ont rencontré le DCP Jangi et ses officiers. Nous avons demandé si nous avons obtenu la garantie que nos enfants n’ont pas été victimes de brutalité », a expliqué Raouf Khodabaccus, porte-parole des familles. Il avance que la rencontre de mardi s’est déroulée « dans une bonne ambiance ».

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« Nou’nn demande ki lanket terminn o pli vit. Le DCP Jangi inn rasir nou ki lanket avek sa bann zanfan-la pou bizin termine biento », dit-il. Les proches ont aussi fait une demande pour qu’ils puissent rencontrer les suspects en détention. « La police nous a dit que les visites seront plus souples à l’avenir », affirme Raouf Khodabaccus, évoquant les descentes de qualité « musclées » de la police dernièrement à Vallée-Pitot, rue Desforges, à Port-Louis, et à Beau-Bassin. « Le DCP Jangi nous a dit que, dorénavant, la police va choisir le bon timing avant d’effectuer toute descente. »

Et concernant l’incident survenu samedi à Vallée-Pitot, le travailleur social avance que le patron du CCID lui a fait comprendre qu’il y a eu des provocations de la part de certains habitants qui ont lancé des pierres sur la police. Néanmoins, le haut gradé a concédé que de jeunes policiers auraient dû se montrer « plus professionnels » en évitant d’utiliser du gaz lacrymogène dans un lieu résidentiel.

« Le DCP Jangi a pris notre numéro et quand il y aura des descentes, nous serons informés. Nous allons alors faire le point avec les habitants pour leur demander de laisser travailler la police afin d’éviter tout affrontement. » À noter que cette rencontre a eu lieu après que Raouf Khodabaccus a envoyé une correspondance au commissaire de police afin que les proches des suspects puissent exprimer leurs doléances.

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