Navin Ramgoolam : « Le grand coupable est Pravind Jugnauth »

Le leader du Parti travailliste, Navin Ramgoolam, a, dans une déclaration au Mauricien ce matin, affirmé que le vrai coupable dans toute cette affaire Sobrinho, éclaboussant la présidente de la République, Ameenah Gurib-Fakim, est le Premier ministre, Pravind Jugnauth.

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« Comment expliquer que Sobrinho ait eu accès au salon d’honneur à l’aéroport, dont le permis est octroyé uniquement par le bureau du Premier ministre ? Comment expliquer qu’une décision de la Banque de Maurice de ne pas accorder de permis bancaire ait été contournée à travers une mesure budgétaire pour confier la décision à la FSC ? Comment expliquer que Dhiren Daby et les autres se sont vus obligés de soumettre leur démission du board de la FSC ? » s’est demandé le leader du Parti travailliste.

« Il est indispensable par conséquent qu’on puisse aller au fond de cette affaire et connaître toutes les ramifications. D’où notre décision de soutenir la destitution de la présidente de la République à travers l’institution d’un tribunal conformément à l’article 30 de la Constitution », affirme Navin Ramgoolam, qui se dit contre tout amendement constitutionnel.

Par ailleurs, il considère que la motion présentée par Shakeel Mohamed est désormais caduque. Le leader du Parti travailliste, qui rencontrera la presse demain après la réunion de son bureau politique a, d’autre part, estimé que le Premier ministre a induit la population en erreur en annonçant la démission de la présidente après les célébrations du 12 mars. Il considère que Pravind Jugnauth n’a pas l’étoffe d’un Premier ministre. Par ailleurs, pour le secrétaire du MMM, Ajay Gunness, ce n’est pas seulement la présidente qui doit partir mais également le Premier ministre, Pravind Jugnauth, et le vice-Premier ministre, Ivan Collendavelloo. Il a annoncé que le MMM votera en faveur d’une motion de destitution présentée par le Premier ministre. Laquelle motion implique l’institution d’un tribunal pour faire la lumière sur toute cette affaire. Toutefois, il se dit contre tout amendement de la Constitution pour faciliter le départ de la Présidente.

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