Offshore et évasion fiscale – Maurice sur la brèche à la veille de la sortie de la FATF Grey List

La teneur des Pandora Papers de l’ICIJ, avec les noms de 17 ressortissants et 37 entités mauriciennes citées nommément, passée au peigne fin

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Grant Thornton du Financial Blue-Eyed Boy du GM, Sattar Hajee Abdoula, au cœur d’une Uphill Fight avec Light Rise International Ltd

À la veille de la réunion décisive de la Financial Action Task Force, validant la sortie de la Grey List et subséquemment de la Black List de l’Union européenne de juridictions à hauts risques, Maurice se retrouve sur la brèche avec les dernières révélations des Pandora Papers du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ). En effet, que ce soit du côté de l’Hôtel du Gouvernement, de la Financial Services Commission ou encore de la Banque de Maurice et du Core Group, le document de l’ICIJ s’inscrit dans des révélations tous azimuts à l’encontre de toute une pléïade de personnalités politiques du monde entier, ayant recours à des placements dans des centres Offshore dans une tentative alléguée d’évasion fiscale. À ce stade, les premières indications sont que les Pandora Papers incluent les noms de 17 ressortissants et de 37 entités mauriciennes au tableau des dénonciations.

Mais le chapitre le plus délicat de ces dénonciations de l’IICIJ, demeure le fait que le Financial Blue-Eyed Boy de Lakwizinn du Prime Minister’s Office, Sattar Hajee Abdoula, l’homme de l’administration volontaire de la compagnie aérienne nationale, Air Mauritius, ou encore Chairman de la SBM Holdings Ltd, est au coeur du volet consacré à Maurice. En effet, la firme Grant Thornton, dont des Dealings avec Light Rise International Limited, Regular Ltd et la Deutsche Bank dans les îles Vierges Britannniques, sera appelée à fournir des éclaircissements aux régulateurs des services financiers dans un premier temps.

« Ce sera la même procédure qui sera adoptée pour tout ressortissant ou entité mauricienne, dont les noms sont cités dans les Pandora Papers. À la lumière des informations fournies et après analyses sous les dispositions du cadre régulateur, nous aviserons de la marche à suivre », souligne-t-on ce matin dans les milieux officiels en attendant de prendre connaissance des détails de ces dernières révélations.

À ce stade, officiellement, l’on tente d’éviter les révélations des Pandora Papers avec la sortie de la Grey List de la Financial Action Task Force en prévision de la réunion plénière de ce mois. Ainsi se basant sur les conclusions  du 21e conseil des ministres et de la 42 Task Force of Senior Officials’ Meeting of the Eastern & Southern Africa Anti-Money Laundering Group (ESAAMLG), du mois dernier, l’on souligne que « all the measures taken so far demonstrate the unflinching commitment of the government of Mauritius to ensure the sustainability and effectiveness of its efforts to combat money laundering, terrorism financing and proliferation financing in the future and has further consolidated the local legislative and regulatory framework ».

Affaire à suivre…

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