« Out of stock » depuis six mois : Des professionnels s’insurgent contre la pénurie de médicaments

– Des pharmaciens et des médecins : « Il n’est pas normal que les patients doivent attendre autant. Pourquoi le ministère ne réagit-il pas ? »

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Des médicaments vendus uniquement sur ordonnance à d’autres, plus basiques, seraient « out of stock » dans les pharmacies comme dans les hôpitaux. Une situation, décrient des pharmaciens et des médecins, du public comme du privé, « qui dure depuis déjà presque six mois ». Et de se demander ce qu’attend le ministère pour réagir.

Pharmaciens et médecins, du privé comme du public, déplorent « une situation qui dure presque six mois » maintenant. « Il manque une pléiade de médicaments, de ceux qui se vendent “over the counter” à d’autres, disponibles sur prescription, ainsi que des médicaments les plus basiques ! » Cette situation, indiquent-ils, affecte surtout les patients « Certains médicaments n’ont pas d’équivalents. Comment vont-ils faire ? Que vont-ils prendre ? » se demandent-ils.

Ils poursuivent : « Quand on s’est tournés vers le ministère de la Santé, on nous a répondu que cette situation découle d’un “set of rules” d’ordre administratif. Il semblerait qu’il y a derrière ce retard dans l’arrivée de médicaments un problème de renouvellement de patentes; sauf que nous ne savons plus quoi répondre aux clients et aux patients ! » poursuivent-ils, ajoutant : « Des produits simples, comme le Fucidin, une pommade antibiotique, sont introuvables, alors qu’on est en période de grosse chaleur et que l’on sait que, tant les adultes, les personnes âgées et les enfants souffrent de problèmes de peau quand il fait si chaud… Et il n’y a pas un autre produit alternatif que l’on pourrait leur conseiller. »

Pour leur part, ceux qui travaillent dans les hôpitaux font remonter « la colère grandissante des patients quand ils viennent chercher leurs médicaments et qu’ils s’entendent dire qu’il n’y en a pas ». Et d’affirmer : « Un de ces quatre, il y aura des débordements ! » Ces professionnels de la médecine ne comprennent pas cette situation : « Admettons qu’il y ait cet obstacle de règlements et de patentes à renouveler par les importateurs auprès des fournisseurs. Dans ce cas, Anwar Husnoo peut changer la donne et proposer de nouvelles mesures afin que les patients et les clients ne soient plus pénalisés. Que l’on change les règlements et que l’on trouve une solution à ces retards dans l’arrivée des médicaments ! Pourquoi est-ce que le ministère tarde autant à réagir ? »

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