Pandémie : 5 COVID-19 Testing Centres dont 2 parrainés par IBL

  • Le personnel du « Mauricien », faisant partie des Frontliners, sujet aux Rapid Antigen Tests de l’équipe du Dr Kowlessur de la NPU

Dans le cadre de la lutte contre la propagation du Virus Sans Frontières, une des armes incontournables demeure le dépistage. Ainsi, le ministère de la Santé a lancé cinq COVID-19 Testing Centres avec le soutien du groupe IBL, en parrainant le fonctionnement de deux de ces unités, à savoir celles au SSRNH, à Pamplemousses, et à l’hôpital Jeetoo. En parallèle, les officiers de la Health Promotion Unit du ministère de la Santé, menée par le Dr Sudhir Kowlessur, poursuit le travail sur le terrain avec des Rapid Antigen Tests pour les Frontliners des services essentiels. Hier, l’équipe du ministère était dans les locaux du Mauricien pour ce travail de dépistage de la COVID-19.

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La cérémonie de lancement des COVID-19 Testing Centres s’est déroulée à l’hôpital Jeetoo en présence, entre autres, du ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, de Jan Boullé et d’Arnaud Lagesse, respectivement Chairman et Group Chief Executive Officer d’IBL Ltd. Ces centres seront ouverts 24/7 et accueilleront tous ceux qui présentent des symptômes liés au nouveau coronavirus, mais également à la grippe saisonnière. « Être partenaire de cette initiative sur le plan de la santé publique, dont nous mesurons tous l’importance, découle de notre mission citoyenne. Les tests, associés à d’autres mesures, permettent de casser la chaîne de transmission et ainsi, mieux maîtriser l’évolution de l’épidémie. Le groupe IBL est très heureux de pouvoir soutenir ce projet à travers l’expertise des filiales de son pôle Life. Nous considérons qu’il est de notre devoir d’être aux côtés des autorités pour aider le pays, au mieux de nos capacités, pour permettre une reprise des activités en toute sérénité et le plus rapidement possible », déclare Arnaud Lagesse. Le groupe IBL procèdera au testing de ses Frontliners et autres employés via 6 000 tests PCR, et ce toujours dans un souci de s’assurer du bien-être de ses employés et de leur famille.

Le ministre Kailesh Jagutpal se félicite de l’engagement du groupe IBL dans la lutte contre la propagation du coronavirus. « Cette collaboration est un bel exemple de partenariat public-privé et j’espère que cette relation se renforcera davantage à l’avenir. La crise sanitaire, due au coronavirus, est un défi de taille que nous relèverons en unissant nos forces. Seul un effort collectif nous permettra de trouver les solutions à cette crise. En augmentant davantage notre capacité de dépistage, ces centres seront essentiels dans la lutte que nous allons mener contre la COVID-19 dans les mois à venir, surtout pendant la période de déconfinement », déclare le ministre.

Le Dr Kowlessur, responsable de la Health Promotion Unit, dont la tâche est de surveiller tous les tests effectués quotidiennement, explique : « Ce test est nécessaire pour tous les Frontliners dans les services essentiels. Étant donné que la presse est un service essentiel, il est important qu’on effectue ces tests sur tous ceux qui travaillent. » Une équipe comprend neuf fonctionnaires de la Santé, dont un médecin, un infirmier et d’autres officiers du paramédical. Sur toute l’île, 42 équipes sont réparties pour ces tests. « Elles sont toutes équipées pour assurer la protection. Les sorties quotidiennes se font sur la base d’un protocole établi. Avant que l’équipe de la NPU ne sorte pour ces tests, un ‘briefing’ de 30 minutes se tient tous les jours pour s’assurer que tous les équipements soient disponibles, notamment des Personal Protective Equipment, les gants, les masques, mais le plus important est l’Antigen Rapid Testing Kit », explique le Dr Kowlessur, qui précise que ce kit est issu de la Corée du Sud.

Ces tests sur les Frontliners ont démarré le 27 avril et, à ce jour, environ 79 000 tests ont déjà été réalisés et les résultats sont quasi instantanés. « La personne peut savoir si elle est négative ou positive dans une trentaine de minutes », précise le Dr Kowlessur, qui ajoute qu’un deuxième test au laboratoire de Candos est possible en cas de doute. Ces Rapid Antigen Tests doivent se poursuivre jusqu’à ce que l’objectif fixé par la NPU soit atteint.

Si les officiers n’ont pas un quota exact sur le nombre de tests à effectuer, ils se voient le faire toute la journée dépendant du nombre d’employés d’une entreprise ou d’un organisme gouvernemental. Les Frontliners des forces de l’ordre et des établissements hospitaliers ont été parmi les premiers à avoir subi le test à la COVID-19. Toutefois, celui-ci ne peut se réaliser sans le consentement de la personne. D’ailleurs, deux formulaires doivent être remplis avant que ce test soit réalisé.

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