Parlement : Pravind Jugnauth s’attaque à l’opposition

Le Premier ministre, Pravind Jugnauth, a été très critique envers l’opposition, hier, lundi 24 juin, durant son résumé des débats budgétaires.

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Le chef du gouvernement s’en est notamment pris au MMM et à son leader Paul Bérenger. « Paul Bérenger et son parti se présentent comme un rempart contre la corruption et, de temps en temps, tentent de faire la leçon aux autres », a-t-il déclaré.

« Il était le premier à qualifier le Super cash back gold de la BAI de Ponzi scheme. Mais la moralité version mauves a voulu que le MMM empoche Rs 10 millions de la BAI pour les élections de 2014. Ce même MMM ne s’était pas embarrassé de présenter Ashok Jugnauth comme candidat. Alors qu’il fut retrouvé coupable par la Cour suprême et le Private council de corruption électorale. Le MMM n’en finit pas de nous étonner, pour ne pas dire nous décevoir ».

Pravind Jugnauth a également fait allusion à l’alliance entre le MMM et le Parti travailliste pour les élections de 2014. « Dans quelle démocratie a-t-on vu un leader de l’opposition comploter avec un Premier ministre pour fermer le parlement pendant neuf mois afin d’accoucher d’une alliance pour leurs interêts personnels? », devait-il questionner, ajoutant « à l’époque et aujourd’hui encore, on me dit qu’il y a une alchimie spéciale entre Paul Bérenger et Navin Ramgoolam ».

En ce qu’il s’agit de Reza Uteem, président du MMM, Pravind Jugnauth affirme que ce dernier « est allé jusqu’à minimiser le scandale Betamax surtout quand la Cour suprême a été sévère dans son jugement. »

« Je crois bien que Reza Uteem ait pactisé avec le diable pour avoir osé diminuer l’ampleur de ce scandale. »

Pravind Jugnauth a également accusé le député du PTr, Shakeel Mohamed, de « tenir des propos à relent communal » sur le terrain, en particulier dans l’affaire Rajabally, dont le terrain a été acquis dans le cadre du projet Métro express à La Butte.

Allégation qu’a réfuté catégoriquement le chef de file du Labour, donnant lieu à des échanges agressifs. « C’est trop facile pour le Premier ministre de venir dire que j’ai fait un discours sur le budget à relent communal. Il devrait retirer ses propos à moins de me dire quelle partie ».

Shakeel Mohamed devait même lancer en direction de Pravind Jugnauth : « To rasis ! » Mais, il a été vite rappelé à l’ordre et a été prié de retirer ces mots.

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