Place d’Armes : Situation tendue entre les chauffeurs de taxi

La situation est tendue entre les chauffeurs de taxi opérant sur la Place d’Armes depuis que les travaux du Metro Express ont débuté. Ils ne sont en effet pas d’accord que d’autres taximans venant d’autres localités – comme Pailles, Les Guibies et Camp-Chapelon – viennent « squatter » leur base. Dans le même temps, les « nouveaux venus » avancent que c’est la National Transport Authority (NTA) qui leur a demandé de travailler temporairement sur le lieu en attendant l’achèvement des travaux. D’après les renseignements recueillis, des prises de bec sont devenues monnaie courante entre concurrents, d’autant que la clientèle est plus restreinte.

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« La situation risque de dégénérer si les autorités ne trouvent pas une solution au plus vite », a confié un chauffeur. Et d’ajouter qu’il y a « trop de taxis dans cet endroit ». L’un d’eux, âgé de 59 ans, a d’ailleurs porté plainte au poste de police de Pope Hennessy hier. Il a confié qu’il travaillait rue Sir William Newton, à Port-Louis, où l’asphalte porte des inscriptions peintes en blanc « Place d’Armes Taxi Only ». C’est la Road Development Authority qui avait mis ces inscriptions. Selon le quinquagénaire, depuis six mois, des taxis venant des régions susmentionnées et de la route Militaire et Saint-François Xavier, à Port-Louis, travaillent sur les lieux en raison des travaux en cours dans leur région. Selon le plaignant, il y avait deux panneaux de “taxi stand” qui ont été retirés par des inconnus il y a trois mois.

Hier, en se rendant sur sa base d’opération, le chauffeur de taxi a noté que les inscriptions sur l’asphalte avaient été effacées avec de la peinture noire. Il estime que cet « acte illégal » a été commis dans la nuit de lundi à mardi et demande à la police d’initier une enquête sur ce cas, d’autant que la région est dotée de caméras CCTV. La police a inspecté les lieux et devait confirmer les propos du quinquagénaire. Ce dernier a également déclaré à la police qu’il comptait rencontrer les autres chauffeurs dont la base d’opération est la Place d’Armes afin de décider de la marche à suivre. Entre-temps, une enquête policière pour “Defacing Road” a été initiée.

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