Plastique : Pourquoi dire « non » ?

Le plastique cause un tort irréparable à la faune marine et à l’écosystème, mais il sévit également sur l’être humain, selon de nombreuses études. Les statistiques chocs devraient vous inciter à renoncer au plastique à usage unique.

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L’invasion du plastique
Un simple coup d’œil dans votre cuisine ou votre bureau devrait mettre en évidence l’abondance de plastique qui vous entoure : bouteilles d’eau, tasses jetables, pailles, sacs d’épicerie, emballages et contenants alimentaires, dosettes de café, ustensiles jetables et sacs à légumes. Ce sont tous des produits à usage unique, qui sont la source d’une inquiétude croissante pour l’environnement et la santé.

Vivre sans plastique n’est pas réaliste, mais les données suivantes pourraient vous inciter à réduire progressivement votre emploi de produits à usage unique et d’éliminer les pailles ainsi que d’adopter des bouteilles d’eau réutilisables et des sacs d’épicerie en toile.

La production de plastique explose
La popularité du plastique a débuté dans les années 1950, et n’a pas cessé de croître. Selon une étude publiée dans Science Advances de l’Association américaine sur l’avancement des sciences, 8,25 milliards de kilos de plastique ont été produits dans le monde. Et il n’y a aucun signe de ralentissement, selon des scientifiques, qui prévoient que la production mondiale aura atteint 12 milliards de kilos supplémentaires d’ici 2050.

Le plastique envahit les océans
« Toute forme de plastique existante va s’éterniser dans l’environnement. D’autre part, les ordures abandonnées négligemment dans la nature vont être poussées par le vent et les ruissellements dans les égouts et finir dans les océans », explique la vétérinaire en chef de l’Aquarium de Mystic (Connecticut), Jennifer Flower. « Cette consommation du plastique nuit directement à la vie marine incluant les poissons, qui sont une source alimentaire essentielle pour les humains. La société est trop préoccupée par son confort immédiat aux dépens de sa santé et de la vie marine. »

Les innombrables jetables
Savez-vous qu’environ la moitié de la production annuelle de plastique (335 millions de tonnes métriques en 2016) servait à produire des produits à usage unique? Ceci comprend les sacs de plastique qui servent en moyenne pendant 15 minutes, les emballages, les bouteilles d’eau et les pailles. Savez-vous que les détergents liquides courants sont emballés dans du polyéthylène à haute densité, et que 68% de ces contenants ne sont pas recyclés?

Le bisphénol A (BPA) et les hormones
Le BPA est un produit chimique utilisé dans la production du plastique depuis les années 1960. Il s’infiltre souvent dans la nourriture par le biais des emballages, articles de cuisine et intérieur des cannettes et couvercles des pots. Des études ont démontré que le BPA affecte les récepteurs des estrogènes et provoque des pathologies du système endocrinien, dont l’infertilité masculine et féminine, la puberté précoce, les cancers du sein et de la prostate et le syndrome des ovaires polykystiques. Les produits sans BPA sont devenus populaires en conséquence.

Le BPA et l’obésité
Le BPA est un perturbateur qui est reconnu pour nuire au bon fonctionnement des glandes endocriniennes, en particulier les taux sériques des hormones qui équilibrent le métabolisme. Un nombre croissant de données corrobore son rôle dans l’obésité prénatale et adulte.

Le BPA provoque maladies congénitales et fausses couches
Une nouvelle étude a démontré que le BPA pouvait nuire au système reproducteur féminin, et entraîner des lésions chromosomiques, des maladies congénitales et des fausses couches. Des chercheurs de l’Université d’État de Washington et de l’Université de Californie à Davisont découvert que les guenons exposées à du BPA intra-utérin étaient plus sujettes à avoir des portées souffrant d’anomalies congénitales comme le syndrome de Down, ainsi que de faire une fausse couche.

Le BPA accroît la tension artérielle
Megan Casper, diététicienne propriétaire de Nourished Bite Nutrition de New York, affirme que boire dans une cannette comportant du BPA peut augmenter la pression sanguine. Des participants à une étude clinique ont bu le même liquide dans un verre et dans une canette. Deux heures plus tard, on a évalué leur taux de BPA urinaire et leur pression. Ceux qui avaient bu dans une cannette présentaient des taux de BPA urinaires plus élevés, et une pression artérielle systolique supérieure de 4,5 mm Hg en moyenne.

Le BPA augmente le risque de diabète
Une étude de la Société américaine d’endocrinologie explique que l’exposition à des perturbateurs endocriniens (PE), tels que le BPA, peut augmenter le risque de diabète. Elle se base sur diverses recherches, dont une étude épidémiologique à long terme, qui démontre un lien entre les PE et le diabète de type 2.

Les produits « sans BPA » sont trompeurs
L’élimination du BPA ne règle pas tous les problèmes. Une étude récente portant sur plus de 450 produits sans BPA dans un environnement normal (micro-ondes, lave-vaisselle et exposition au soleil) a révélé que plus de 95% d’entre eux émettaient des éléments chimiques (comme le BPA) qui mimaient les estrogènes. « On élimine le BPA, mais les produits qui le remplacent n’ont pas encore fait l’objet d’études approfondies, et pourraient avoir les mêmes effets, souligne Megan Casper. Le BPS, par exemple, qui est un substitut courant du BPA dans les bouteilles d’eau, n’est pas nommé sur l’étiquette, alors qu’il peut provoquer des réactions similaires au BPA. »

Pour vos lunchs ou pour conserver vos aliments, choisissez des contenants non toxiques d’acier inoxydable au couvercle en silicone.

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