PNQ sur la MIC : Arvin Boolell expulsé et « named », séance suspendue

Le député de l’opposition et chef de file du PTr au parlement, Arvin Boolell, a été expulsé du parlement et « named » par le Speaker, Sooroojdev Phookeer, ce mardi 20 juillet lors de la Private Notice Question (PNQ) axée sur la Mauritius Investment Corporation (MIC).

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La séance a été suspendue suite aux échanges entre le Speaker et Arvin Boolell.

A savoir que la tension est montée d’un cran quand le leader de l’opposition a tenté de revenir sur une application auprès de la MIC qu’il qualifie de « fishy ». Notamment celui d’une compagnie de « fisheries ».

Le Speaker devait lui demander de retirer le terme « fishy », ce qu’a fait le leader de l’opposition, nuançant : « Not fishy but fisheries ».

Le leader de l’opposition a révélé que la MIC a rejeté une application d’environ Rs 200 M. Le Speaker l’a, cependant, réprimandé. « Le ministre (des Finances) a dit que (ce genre de) détails ne peuvent être révélés ». Or, « now you are disclosing everything », a soutenu Sooroojdev Phookeer.

Le leader de l’opposition a relevé que, s’agissant d’autres compagnies privées, des informations du même type étaient dévoilées au parlement.

Xavier-Luc Duval a, dans la foulée, déclaré que l’argent déboursé par la MIC n’appartient pas au ministre ni au gouverneur de la Banque de Maurice, Harvesh Seegolam. Le Speaker devait lui demander de ne pas citer de nom.

Face aux multiples interventions du Speaker, des voix se sont élevées des bancs de l’opposition. Le député Arvin Boolell devait s’offusquer devant la manière de procéder du Speaker.

Ce dernier, suite à des échanges avec le député Boolell, l’a expulsé de la chambre avant de le « name ». Pour ensuite suspendre la séance.

A la reprise, une décision sera annoncée concernant la sanction retenue contre le député Boolell.

Cet épisode rappelle celui de son expulsion – de même que celle de Paul Bérenger et Rajesh Bhagwan – du parlement jusqu’à sa dissolution en 2024. Une décision du Speaker qui devait être contestée devant la Cour suprême. Toutefois, avant que l’affaire ne soit prise, la sanction avait été levée.

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