Allégations de Sherry Singh : l’opposition condamne la « haute trahison » présumée du PM

L’opposition parlementaire, réunie au bureau du leader de l’opposition à la Newton Tower ce lundi, a condamné avec force ce qu’elle qualifie comme une « haute trahison » du Premier ministre, Pravind Jugnauth, ciblé par de graves allégations formulées par son ancien proche conseiller, Sherry Singh.

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« Ce n’est pas juste l’opposition parlementaire, mais toute la population qui condamne avec force » le chef du gouvernement, a soutenu Arvin Boolell, chef de file du PTr au parlement.

« Il y a une déclaration faite par une personne qui était très proche de Pravind Jugnauth, et qu’il ne faut pas prendre avec légèreté. Elle doit interpeller toutes les institutions », a poursuivi le député du No 18.

Il a affirmé que le Premier ministre « a une obligation de venir dire la vérité », au lieu de jouer la carte de la montre, comme souligné lors d’une déclaration à la presse durant le week-end. Des propos d’ailleurs « condamnés » par Arvin Boolell, qui soutient que le chef du gouvernement « mérite tout le mépris ».

« C’est une situation bien grave et dangereuse quand il y a haute trahison », a renchéri le leader du MMM, Paul Bérenger. « Nous ne parlons pas de haute trahison à la légère, la situation est très grave », a-t-il ajouté.

Paul Bérenger s’est dit « prêt » à « acculer le Premier ministre » lors de la séance parlementaire de demain, sans toutefois détailler les actions prévues par l’opposition.

A noter que le leader de l’opposition, Xavier-Luc Duval, est intervenu en visio-conférence lors de cette réunion, étant souffrant. Ladite réunion est, pour rappel, intervenue après une rencontre entre les membres du PTr en compagnie de leur leader, Navin Ramgoolam, plus tôt dans la matinée.

Rappelons que la semaine dernière, Sherry Singh a déclaré dans une interview à Radio Plus que le Premier ministre lui aurait demandé de permettre à un « third party » d’installer des équipements permettant de contrôler le trafic internet in and out et à travers l’île. Le Premier ministre, jouant la carte du wait and see, a conseillé à son ancien proche de se rendre à la police pour dénoncer cette affaire.

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