La conférence de presse de l’Alliance L’Espoir ce samedi, 13 novembre, était principalement axée sur la crise sanitaire dans le pays. A cet effet, le leader du PMSD, Xavier-Luc Duval, et celui du MMM, Paul Bérenger, sont unanimes : l’entière responsabilité de la crise sanitaire est attribuée au gouvernement.
« Nous en sommes arrivés là par la faute du gouvernement. Il a agi comme en 2020 avec le refus de précommander les vaccins et la fermeture tardive des frontières, comme nous l’avions réclamée », a fait ressortir Xavier-Luc Duval, pointant du doigt le refus de la majorité d’écouter les avertissements de l’opposition de même que ceux des experts.
Il est d’avis que l’ouverture complète des frontières en octobre dernier a « définitivement contribué » à la propagation du variant Delta. « Maurice est mal préparée à gérer le variant. Sant compter que nous avons une mauvaise qualité de soins dispensés dans les hôpitaux », a affirmé le leader de l’opposition.
Il a également blâmé la communication du Premier ministre, jeudi, lors de l’annonce des nouvelles restrictions sanitaires. Pour lui, les annonces faites « portent terriblement à confusion ».
Le leader du MMM, Paul Bérenger, a poursuivi dans le même sens. « Notre pays est traumatisé. Nous avons atteint le summum de l’incompétence gouvernementale, alors qu’il y a des décès. Ce qui est dangereux pour la population », a-t-il déclaré.
La solution, selon ce dernier, est d’élire un gouvernement crédible. « Il faut un gouvernement qui dit la vérité et qui écoute surtout les experts locaux et étrangers », a plaidé le leader des mauves.
Pour le leader du Rassemblement Mauricien, Nando Bodha, la gestion de l’éducation est « désastreuse » et la situation est devenue encore plus grave avec la hausse de cas positifs et le nombre de décès dans le pays. « C’est une année scolaire ratée qui a traumatisé les enfants, les enseignants et les parents », a-t-il observé.
Il a déploré le fait qu’il n’y a pas de dedicated unit au sein du ministère de l’Éducation, s’assurant du suivi du online teaching. « Napa fer enn survey pou gete ki zanfan ki pena mwayen. Sa pe kre enn pagay », a-t-il déploré. « Tousala montre kouma sa gouvernnman-la marse ».
De son côté, Roshi Bhadain, leader du Reform Party, a soutenu que la situation sera « extrêmement difficile » pour la fin de novembre et le mois de décembre, dans le sillage de cette pandémie.
« Ek pou ena bokou dimounn pou mor ankor », a-t-il prévenu, en ajoutant qu’il est « évident » que le gouvernement « n’a pas su prendre ses responsabilités ». Et d’ajouter : « Zame nou ti bizin ariv ziska-la. La kot inn arive nou dan insertitid total ek dimounn pe mor akoz move desizion ».
