Démission de Jenny Adebiro du MMM : « J’ai été blessée au sein de mon parti »

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« J’ai été blessée au sein de mon parti. Il y a eu plusieurs petites choses qui se sont accumulées. Par la suite, je ne me suis plus retrouvée au MMM ». C’est qu’a soutenu Jenny Adebiro face à presse ce vendredi 11 février, à Port-Louis.

Au lendemain de sa démission, la candidate battue de la circonscription No 19 explique avoir dû prendre ses distances du MMM parce que le parti « ne fonctionnait pas » comme il le faillait. « Je ne retrouve pas le MMM avec son essence et sa base », a-t-elle fait ressortir.

Ainsi, près d’une semaine après l’exercice de Recount du No 19, Jenny Adebiro parle d’un « manque de soutien » au sein de son ancien parti. Elle se sentait « écartée » du rôle de présidente de l’aile féminine depuis son retour au sein du parti après un congé maternité. Ajoutant que le titre était « uniquement sur papier ».

Pour elle, l’exercice de Recount a été « une affaire de justice ».

D’ailleurs, elle affirme avoir « vu des choses qui ne sont pas faciles à supporter », dont « le manque de soutien » de la commission des femmes du MMM pendant et après l’exercice.

« Je m’attendais à plus de soutien, dont celui de Johanna Bérenger, qui defend souvent des injustices sur les réseaux sociaux. Cette fois, je n’ai vu aucune publication », a soutenu Jenny Adebiro.

Selon cette dernière, le MMM doit « se ressaisir » et revoir sa façon de « fonctionner, agir et de valoriser ses membres ».

Jenny Adebiro a également expliqué que lorsqu’elle s’est sentie « délaissée », elle a reçu des encouragements « de tout bord, dont du gouvernement ».

« Je ne suis pas quelqu’un de vendable, mais j’ai fait beaucoup de sacrifice pour mon parti », a ajouté Jenny Adebiro, qui a ajouté qu’elle ne souhaite rejoindre aucun parti à ce stade.

Quant aux discussions entamées entre Paul Bérenger, leader du MMM, et Navin Ramgoolam, leader du PTr, Jenny Adebiro constate qu’il y a « beaucoup de zones d’ombre » : « Pour moi, comme pour beaucoup de militants, nous avons quelques réserves »

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