Rama Valayden (LPM) et Nando Bodha (RM) ont abondé dans le même sens, samedi, en conférence de presse, en ce qu’il s’agit du sort qui devrait être réservé à la Special Striking Team (SST) empêtrée dans l’engrenage des bandes sonores explosives dévoilées dans les médias vendredi. « Nous réclamons la dissolution immédiate de cette unité. J’ai alerté l’opinion publique à plusieurs reprises sur le comportement de certains policiers. Enough is enough ! » a fait valoir le premier nommé. Ce point de presse a aussi été consacré à l’agression alléguée d’un jeune homme en situation de handicap par des éléments de la SST consécutif à un accident de la route survenu le 3 juin.
« C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Une affaire de trop dans laquelle l’unité dirigée par l’ASP Ashik Jagai est citée », a soutenu Rama Valayden, qui a lancé un appel au commissaire de police, Anil Kumar Dip, pour dissoudre cette unité avec effet immédiat. « Nous l’avons clamé à maintes reprises. Ena dimounn malprop ki pe anrisi zot dan sa lekip Jagai la. J’ai tout le temps assumé mes propos formulés dans les médias. Monsieur le commissaire, la population vous regarde avec attention. Soyez digne de vos responsabilités. »
Devoir patriotique
Le jeune homme alléguant avoir été agressé par les limiers de la SST après un accident de la route était présent, en compagnie de son père et de sa sœur, au point de presse de l’entente LPM-RM. Rama Valayden a soutenu que « c’est un devoir patriotique de défendre cet homme en situation de handicap et nous lançons un appel à toute la population de se ranger derrière nous pour mettre un terme à cette dérive mafieuse. » Faisant référence à la présence de policiers en uniforme au moment où le jeune homme se faisait agresser, Rama Valayden a rappelé qu’il avait fait voter une loi contre la non-assistance à personne en danger au temps où il était Attorney General.
« Cette répression barbare peut frapper n’importe qui. La population n’a plus le droit de rester insensible », soutient de son côté le leader du RM, Nando Bodha, qui ajoute : « La SST a fait trop de dégâts et brisé moult familles. Cette unité est impliquée dans trop de maldonnes alléguées et le Premier ministre ne peut plus se cacher ou défendre ces gens. Il doit dissoudre la SST et mettre hors d’état de nuire ces brebis galeuses. Mon combat en faveur du jeune homme qui a été agressé, aussi bien que mon combat pour que la SST soit démantelée à jamais se fera sur le terrain et au Parlement. »
Raouf Khodabaccus a aussi commenté ce cas allégué de brutalité policière en lançant un appel à population pour qu’elle se « lève comme un seul homme pour que ce triste épisode du 3 juin, impliquant la SST, soit le dernier. »
