MSM : Lejongard accuse les « nominés politiques » d’être clés dans l’autorisation d’atterrissage

À l’issue de la Private Notice Question (PNQ) adressée au Premier ministre ce mardi 28 octobre, portant sur l’atterrissage controversé d’un jet malgache, le leader de l’opposition, Joe Lejongard, a pris la parole lors d’une conférence de presse du MSM. Selon lui, commentant la séance du jour, « la réponse du Premier ministre a servi à confirmer certaines suspicions » dans cette affaire.

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Joe Lejongard a mis l’accent sur le rôle qu’auraient joué « certains nominés politiques » siégeant au sein de la compagnie Jet Prime Ltd. Il estime que ces derniers auraient été des acteurs clés pour accorder l’autorisation d’atterrissage à l’avion malgache, survenu le dimanche 12 octobre.

Pour le leader de l’opposition, la gravité de la situation réside dans l’absence de mesures disciplinaires prises au sein de Jet Prime. Malgré le fait que l’incident se soit produit il y a quinze jours et qu’un rapport d’enquête accablant ait été produit, aucune sanction n’aurait été appliquée.

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Dans la même foulée, Joe Lejongard a également interpellé le gouvernement sur l’enquête de la Financial Crimes Commission (FCC) entourant l’homme d’affaires Mamy Ravatomanga.

Il a publiquement exprimé ses interrogations sur le rôle qu’aurait joué l’ancien Commissaire démissionnaire de la FCC, Junaid Hakoom Fakim, dans cette investigation. Le leader de l’opposition a vivement déploré la manière dont la FCC mène l’enquête, l’accusant de partialité et de laxisme. « FCC pe devir embalao ek nomine politik », a soutenu Joe Lejongard.

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Prenant la parole à son tour, Soodesh Callichurn, ancien ministre, a déploré le non-respect des promesses électorales de l’Alliance du Changement.

« Zot ti promet pou met enn comision indepandan pou nomin dimoun à la tet ban insititution importan nou pays », a-t-il rappelé. Or, selon l’ancien ministre, rien n’a été fait en ce sens. Il a critiqué avec virulence la situation un an seulement après la prise de pouvoir de l’Alliance, déclarant que les « nomine politik pe grene kouma jambalak ».

S’agissant de l’enquête menée par la FCC sur l’homme d’affaires Mamy Ravatomanga, Soodesh Callichurn a souhaité une action forte : « Nou ti pou swete idealeman ki enn lot insitution repran le dossier pou ki pena inzerance ou fuit informasion et pou ki FCC retrouv so indenpandans ek li azir dan tout impartialité », a-t-il déclaré.

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