Face aux nombreuses interrogations entourant la nomination des membres du conseil d’administration de la National Empowerment Foundation (NEF), le Junior Minister Kugan Parapen apporte des éclaircissements.
Il reconnaît que l’implication de membres du parti dans le processus de présélection a pu donner lieu à une perception d’ingérence politique : « En politique, la perception compte autant que la réalité. »
Il revient également sur ses propos qualifiant l’appel à candidatures de « démarche politique » de Rezistans ek Alternativ, ce qui a pu laisser croire que la sélection des candidats s’était faite selon des critères partisans basés sur des affinités politiques. » Je reconnais ne pas avoir été assez clair dans mes déclarations à la presse », admet-il.
Il réfute fermement les accusations selon lesquelles Rezistans ek Alternativ aurait nommé des proches. « Sur les neuf administrateurs retenus, huit n’ont aucune affiliation avec le parti. Tous ont soumis une candidature officielle et ont suivi la même procédure que les autres. » Et d’ajouter que six des neuf nominations étaient totalement inconnus de lui avant leur sélection ; les trois autres, bien que des connaissances n’ont bénéficié d’aucun traitement de faveur, écrit-il.
« Aurais-je consacré plus de 60 heures de mon temps à étudier 269 candidatures et mener 40 entretiens de 30 minutes chacun si le but avait été le népotisme ? », lance-t-il.
ll reconnaît aussi ne pas avoir assez défendu la réputation des personnes nommées, et leur présente ses excuses . « Je tiens à m’excuser sans réserve auprès des administrateurs nouvellement nommés. J’ai manqué à mon devoir de préserver leur intégrité, leur professionnalisme et leur indépendance aux yeux du public » avant de reconnaître que « si c’était à refaire, nous prendrions toutes les précautions nécessaires pour éviter toute perception de conflit d’intérêts. Car la perception compte ».
