Opération Savat Dodo :Padayachy Lane à Rs 36 M imposée à la NSLD à Trèfles

— Le ministre des Terres, Shakeel Mohamed, accuse l’ex-Grand Argentier dans cette affaire juste pour éloigner des occupants de ce complexe résidentiel — Le deal foncier de Médine avec la MIC à Rs 875 millions sur le radar de la Financial Crimes Commission

Les malheurs de l’ancien ministre des Finances, Renganaden Padayachy, avec les Rs 45 millions à Pulse Analytics et ses sondages politiques fictifs pour les dernières législatives ou encore l’Apavou Deal à Rs 300-Rs 400 millions ne constituent pas les seuls faits reprochés dans le cadre de l’opération Savat Dodo à rebondissements. Une nouvelle couche est venue s’ajouter sous la forme de deals avec Medine, l’un des principaux opérateurs in the West.

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Intervenant lors des débats sur le budget 2025-26, le ministre des Terres, Shakeel Mohamed, a porté de graves accusations contre le même Padayachy, qui s’était affiché au Champ-de-Mars lors de la marche contre la BRP à 65 ans le samedi précédent. D’abord, il a été dénoncé pour avoir imposé à la National Social Living Development des dépenses de Rs 36 millions pour la constuction d’un Lane en vue d’éloigner des résidents du complexe résidentiel de sa propriété immobilière à Mount Pleasant. Ensuite, les dessous des transactions foncières avec Medine au coût de Rs 875 millions avec la Mauritius Investment Corporation Limited font tiquer plus d’un.

Au sujet de Padayachy Lane à Rs 36 millions dans la région de Trèfles/Roches-Brunes, Shakeel Mohamed n’est pas passé par quatre chemins pour pointer du doigt l’ancien bras droit de Pravind Jugnauth au sein du gouvernement MSM. Après avoir dénoncé que des terrains, évalués à Rs 600 millions en 2021 par Medine, la Mauritius Investment Corporation Limited a payé en 2024 Rs 875 millions sur instructions from higher political quarters.

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« He (Padayachy) didn’t want people (de ce complexe résidentiel) to use the same road as him »
« There is worst that that. There is also there the site of the National Social Living Development on Roches Brunes Avenue which led also to his residence and he (Padayachy) didn’t want people (de ce complexe rйsidentiel) to use the same road as him », s’insurge le ministre des Terres, documents officiels à l’appui. Qu’a fait l’ancien ministre Padayachy pour éloigner ces habitants du complexe de la NSLD ?

Simple, dira Shakeel Mohamed. « Padayachy carries out site visits there. He forces the NSLD to spend money by building a new road altogether for the inhabitants of NSLD not to pollute his environment. This is someone who wears savat dodo slippers. Those slippers must be worth the hell of a lot. Just to move the road and for them not to use the road he uses more than Rs 36 millions of taxpayers money », révèle le ministre avec ces détails consignés dans le Hansard de l’Assemblée nationale pour la séance de jeudi dernier.
Jusqu’ci aucune réaction n’a été forthcoming du QG du Sun Trust, si prompt à émettre des communiqués depuis ces derniers temps. En tout cas, cette propriété immobilière appartenant à Renganaden Padaychay ne lui porte nullement chance. Dans le cadre de l’enquête sur l’Apavou Deal, avec le blanchiment présumé de Rs 300 millions à Rs 400 millions au préjudice de la Mauritius Investment Corporation Limited, la Financial Crimes Commission a obtenu un Judge’s Order contre cette propriété immobilière de Renganaden Padayachy à Roches-Brunes.

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Un autre chapitre de scandale est venu se greffer sur le volumineux dossier à charge contre Renganaden Padayachy à la Financial Crimes Commission. Les premiers éléments ont été distillés par Shakeel Mohamed toujours au sein de l’hémicycle jeudi en fin de journée. « There is a plot of land in Roches-Brunes. It’s a morcellement called Mount Pleasant. Next to Mount Pleasant where Hon Padayachy has his property and which faces a beautiful green forest, that land once upon a time belonged to Medine », fait-il ressortir en faisant état d’un projet de morcellement de la part de Medine, propriétaire de ces terres.
«He paid himself the most expensive garden in the world to ensure there was no morcellement next to him »

Dans un premier temps, sans consultation avec le ministère des Terres, Renganaden Padayachy fit glisser un amendement anodin dans le Finance (Miscellaneous) Bill de 2024 stipulant que « you have to have a green forest dedicated within any morcellement development. »

Et ce n’est pas fini. En 2021, Medine avait soumis une demande à la Mauritius Investment Corporation Limited en vue d’obtenir des facilités financières pour alléger ses difficultés. « Medine wrote to the MIC and said I need to raise capital, I have lands for sale », ajoute le ministre Shakeel Mohamed. « They said no in 2021. In 2024, he (voulant dire Renganaden Padayachy) got the MIC to contact Medine and saying we are interested. And bizarre, a land that was valued approximately Rs 600 millions in 2021 by Medine themselves, was bought by the MIC for Rs 875 millions. He paid himself the most expensive garden in the world to ensure there was no morcellement next to him », soutient Shakeel Mohamed.
Depuis la fin de semaine écoulée, la Financial Crimes Commission est engagée dans un intelligence gathering exercise pour les besoins d’une preliminary inquiry sous les dispositions de la loi…

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