Pétitions électorales : au No 10, les trois élus perdent une manche contre Navin Ramgoolam

Les juges Nirmala Devat et Patrick Kam Sing ont, dans un jugement rendu hier, rejeté la demande des trois élus de la circonscription de Montagne-Blanche/Grande-Rivière-Sud-Est (No 10) qui réclamaient le gel de la pétition électorale logée par Navin Ramgoolam en vue de contester les élections générales de l’an dernier. Les juges n’ont également pas accédé à leur demande pour retirer certains paragraphes de la pétition du leader du Ptr, indiquant que ces changements ne vont « en aucune façon » porter préjudices aux élus.

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Dans sa pétition électorale, Navin Ramgoolam demande d’invalider les élections des trois candidats de l’Alliance Morisien (Vikram Hurdoyal, Zahid Nazurally et Sunil Bholah) dans la circonscription de Montagne-Blanche/Grande-Rivière-Sud-Est (No 10). Les trois élus avaient toutefois logé une motion demandant que le procès soit gelé, le temps que la cour se prononce sur le cas de Roshi Badhain. Ils avaient aussi demandé que certains paragraphes de la pétition du leader travailliste soient enlevés.

Mais la cour n’a pas accédé à leur demande, concluant que les juges se sont déjà prononcés dans le cas du leader de Reform Party, et que cette affaire n’est plus d’actualité. Par ailleurs, pour ce qui est du retrait de certains paragraphes, les juges ont noté que ceux-ci ne porteront pas préjudices aux élus. « In fact, we have not been convinced by the arguments of learned Senior Counsel for the applicants that the impugned paragraphs are indisputably bad and need to be struck out as they do not disclose a cause of action; that they are imprecise, misleading, unclear and uncertain; and that they are likely to prejudice the applicants’ rights to a fair trial. At any rate, we have been left in the dark as to why and how the impugned paragraphs are likely to prejudice the applicants’ rights to a fair trial », ont-ils conclu.

Dans sa pétition, Navin Ramgoolam affirme que dans la circonscription No 10, au moins une personne ayant voté porte le nom d’une personne décédée. De plus, le leader des Rouges affirme qu’il n’y a pas de chiffres exacts du nombre de personnes n’ayant pu voter dans sa circonscription.

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