Pétitions électorales : Navin Ramgoolam face à de nouvelles objections des élus

La pétition électorale logée par Navin Ramgoolam demandant l’invalidation des élections des trois candidats de l’Alliance Morisien (Vikram Hurdoyal, Zahid Nazurally et Sunil Bholah) dans la circonscription de Montagne-Blanche/Grande-Rivière-Sud-Est (No 10) a été appelée hier devant les juges Nirmala Devat et Patrick Kam Sing. Les trois élus ont soumis leur défense et logé un “plea in limine” soulevant d’autres objections préliminaires quand à sa demande.

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Me Glover a demandé du temps pour prendre connaissance du contenu des documents avant de faire part de sa position. Les points préliminaires seraient une fois de plus en relation avec certaines informations avancées dans la pétition de Navin Ramgoolam. L’affaire sera de nouveau appelée le 4 février.

Dans sa pétition électorale, Navin Ramgoolam demande d’invalider les élections des trois candidats de l’Alliance Morisien (Vikram Hurdoyal, Zahid Nazurally et Sunil Bholah) dans la circonscription de Montagne-Blanche/Grande-Rivière-Sud-Est (No 10). Les trois élus avaient toutefois logé une motion demandant que le procès soit gelé, le temps que la cour se prononce sur le cas de Roshi Bhadain. Ils avaient aussi demandé que certains paragraphes de la pétition du leader travailliste soient retirés. Mais la cour n’avait pas accédé à leur demande, concluant que les juges s’étaient déjà prononcés dans le cas du leader de Reform Party, et que cette affaire n’est donc plus d’actualité.

Par ailleurs, pour ce qui est du retrait de certains paragraphes, les juges ont noté que ceux-ci ne porteront pas préjudices aux élus. Dans sa pétition, Navin Ramgoolam affirme que dans la circonscription No 10, au moins une personne ayant voté porte le nom d’une personne décédée. De plus, le leader des Rouges affirme qu’il n’y a pas de chiffres exacts du nombre de personnes n’ayant pu voter dans sa circonscription. Il souhaite ainsi que les élections au No 10 soient déclarées “null and void” ou, comme alternative, de procéder à un nouveau décompte des voix.

Selon le leader des Rouges, qui avait pris la 4e place dans cette circonscription avec 17 536 voix derrière Sunil Bholah (18 174 voix), le scrutin du 7 novembre était « loin d’être “free and fair” ».

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